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Mohammed Bedjaoui : «Je n'ai jamais eu un quelconque rapport avec ENI ou Saipem»
Publié dans El Watan le 03 - 03 - 2013

La presse algérienne a cité le nom de Farid Bedjaoui comme concerné par cette affaire. Les journaux ont jugé nécessaire de préciser qu'il est l'un des neveux de l'«ancien ministre des Affaires étrangères, Mohammed Bedjaoui». Un organe de presse m'a même offert l'inattendu privilège de faire figurer en première page ma photo à côté de celle d'un ministre mis en cause dans cette affaire.
La presse nationale a ainsi mêlé mon nom à cette affaire ENI, dont je n'ai jamais entendu parler auparavant. Dans ma naïveté, je ne cesse de me demander si le souci louable d'information du public nécessitait bien la diffusion de mon état de parenté. Car un tel souci, renforcé par des commentaires orientés, voire par une photo inattendue, ne va-t-il pas bien au-delà des nécessités d'une bonne information ?
Commentaires et photo ne génèrent-ils pas fortement, dans l'esprit du public, par le pouvoir des mots et la vertu de l'image, l'idée que je devrais être moi aussi suspecté dans cette affaire ?
Quant à la pure vérité, qui devrait nous préoccuper tous au premier degré, elle ne peut que subir le pire des dommages, lorsque l'état de parenté est automatiquement érigé en principe de culpabilité. Au nom de quelle raison un être humain pourrait-il admettre que sa parenté engage par elle-même et nécessairement sa responsabilité pénale ? Au nom de quelle raison faudra-t-il faire de la parenté un fait générateur de délit ? Je n'ai pas de réponses à ces questions, hors celles que l'on trouve dans la fable du loup et de l'agneau. J'ai en revanche bien des réponses à la suspicion qui m'atteint dans mon honneur. Quelle que soit la diversité de mes anciennes fonctions au service de l'Etat, je n'ai jamais disposé de la moindre parcelle de pouvoir regardant le ministère de l'Energie ou Sonatrach.
Je ne suis jamais intervenu, ni de près ni de loin, en faveur d'une personne ou d'une institution, algérienne ou étrangère, en vue de la favoriser par l'attribution par le ministère de l'Energie ou Sonatrach, d'un quelconque contrat ou de quelque avantage particulier. Je n'ai jamais eu un quelconque rapport avec ENI ou avec l'une de ses filiales (Saipem), ni en Algérie ni à l'étranger. La presse italienne et internationale, en faisant l'écho de documents officiels d'enquête contre ENI, ne s'est jamais hasardée à dire que je suis personnellement concerné par cette enquête.
Enfin, pour avoir quitté le service de l'Etat à Alger depuis bientôt six ans, je ne vois pas comment j'ai pu influer sur le cours de l'affaire d'ENI, dont les principales séquences se seraient déroulées, selon la presse, ces toutes dernières années, en tout cas à des dates où ma supposée influence ne pouvait qu'avoir disparu et où je n'exerçais plus aucune fonction à Alger.


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