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Aïcha Kassoul (Auteur de Le Pied de Hanane) : « Nous avions pris un bon départ, mais... »
Publié dans El Watan le 03 - 11 - 2009

Vous venez de publier aux éditions Casbah Le pied de Hanane, un récit sur ce que vous avez vécu ces dernières années...
Rien de ce qui s'est passé en Algérie ne m'a laissée insensible. Avec cette sensibilité de femme — même des hommes l'ont également —, je me suis dit qu'il faut traduire tout cela en mots, remplir des pages blanches pour libérer un peu les maux avec des mots. C'est un récit avec, peut-être, une tentative de réflexion sur ce qui nous est arrivé. Je crois que nous avions pris un bon départ après l'indépendance puis, peu à peu, on s'est aperçu que les choses n'allaient plus aussi bien. Les années 1990, celles du terrorisme, m'ont le plus terrifiée. J'étais dans l'Airbus d'Air France qui fut détourné par un commando du GIA en décembre 1994. J'ai vu ces quatre jeunes gens en face de moi. Je les ai entendus. Je me suis aperçue qu'ils étaient des êtres vivants, des jeunes qui pouvaient être normaux et qui avaient toute la vie devant eux. En même temps que j'avais conscience qu'ils étaient des êtres vivants, ils étaient quelque part déjà morts. Cet amalgame, cette confusion entre la vie et la mort, en même temps, à la même seconde, m'a traumatisée.
Vous évoquez donc cet épisode de l'Air France, mais pas dans les détails...
Oui, j'en parle par petits bouts. J'ai rendu compte de cette expérience dans un autre livre que j'ai écrit en 1995, Chroniques de l'impur paru aux éditions Marsa, dans lequel j'ai raconté l'aventure du détournement de l'Airbus entre le rire et les larmes. Parce qu'on a beaucoup ri aussi lors du détournement. Ecrire cette aventure était pour moi une bonne thérapie. Cela m'a évité d'aller consulter un psychologue.
N'avez-vous pas l'impression qu'il y un certain mouvement littéraire, une certaine reprise ?
Oui. D'année en année, ce mouvement s'accentue. Il y a un engouement certain pour le livre. Je suis à chaque fois frappée par la foule qui vient au Salon du livre. Ce qui serait bon, c'est de distinguer le type de lectorat. Que lisent les visiteurs du Salon ? Aiment-ils lire ? Ou sont-ils venus se promener ? Qu'achètent-ils comme livres ? Il faut faire un sondage pour savoir les types de lecture qui intéressent les Algériens.
Existe-il, selon vous qui connaissez parfaitement le domaine, une critique littéraire en Algérie ?
Il y a un manque de critiques littéraires. Il existe au moins deux types de critique littéraire. La critique universitaire n'existe pas vraiment dans la mesure où l'on se contente de colloques et de faire des communications entre nous. Il n'existe pas une publication consacrée à la critique universitaire, aux commentaires du monde universitaire sur les écrits. Par contre, la critique dans la presse est présente, elle est importante. Les journalistes ont l'intelligence de se saisir des livres qui paraissent et d'en parler, d'écrire des articles. C'est une excellente chose. Cela permet de faire connaître les livres et d'encourager la lecture.


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