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Le mépris des autorités attise la contestation
Grève d'une semaine dans le secteur de l'éducation nationale
Publié dans El Watan le 08 - 11 - 2009

A quelques jours de la tenue de la tripartite regroupant le gouvernement, l'UGTA et le patronat, des syndicats autonomes représentants des secteurs névralgiques du pays – l'éducation, la santé, l'administration, l'enseignement supérieur – ont décidé d'occuper le terrain de la contestation pour rendre visible leur mécontentement quant à leur exclusion des négociations.
Ils veulent plus particulièrement faire part au gouvernement, qui fait la sourde oreille depuis des années, de la situation précaire dans laquelle se débattent, de manière générale, les fonctionnaires algériens. Ces organisations syndicales, revendicatives, refusent d'être représentées par un syndicat qualifié de « maison » et qui défend très mal les intérêts de la masse ouvrière.
« l'UGTA n'est qu'une courroie de transmission »
Ils sont persuadés que l'UGTA va, lors de cette tripartite, entériner uniquement les décisions du gouvernement, car elle ne sera, comme à l'accoutumée, que simple figurant. « De notre avis, l'UGTA prône un syndicalisme d'Etat. Elle n'est nullement revendicative, bien au contraire, elle adhère à toutes les propositions et orientations du gouvernement, quelle que soit la politique mise en place », pestent les syndicats autonomes. Ces derniers pensent que l'UGTA n'est qu'une courroie de transmission entre le gouvernement et la classe ouvrière et, de ce fait, elle n'a jamais transmis au sommet, au sens propre du terme, les revendications des travailleurs. Pourquoi alors l'exclusion des syndicats autonomes ? Très pessimistes, ces derniers répliquent sèchement : « Car nous osons parler de la malvie et nous osons dire haut et fort les inégalités sociales causées par la nouvelle grille des salaires et dire qu'il est malheureux de voir un député toucher en un jour ce que perçoit un enseignant en un mois. » Les syndicats autonomes ne nient pas que l'Algérie est sortie, certes, du régime du parti unique, mais pour entrer dans un multipartisme « de façade ». « Il y a eu une ouverture dans tous les domaines. Il y a eu la création des syndicats autonomes, mais le gouvernement préfère négocier avec un seul syndicat qui ne dérange pas, contrairement aux syndicats autonomes », soutiennent les contestataires. Taxés de « syndicats sectoriels », les syndicats autonomes n'ont le droit de dialoguer qu'avec leur ministre de tutelle et non de s'asseoir autour de la table de négociations avec le gouvernement. « Nous n'avons rien contre notre ministre, nous tenons avec lui des réunions, mais lorsqu'il s'agit de revendications importantes, il dégage toute responsabilité en nous renvoyant vers le gouvernement... alors que dans d'autres pays tels que la France, le gouvernement négocie avec les syndicats sectoriels », expliquent les syndicats autonomes, qui demandent la parole et exigent la prise en charge des revendications des fonctionnaires.
Ils ne sont pas responsables du marasme que connaît actuellement le pays et n'ont que la protestation pour exprimer leur ras-le-bol et condamner l'indifférence du gouvernement. Un gouvernement qui continue à faire la sourde oreille à toutes les revendications émanant de la société. En caricaturant cet état de fait, les syndicats autonomes font remarquer que l'élaboration unilatérale de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique ainsi que les statuts particuliers sans consultation des partenaires sociaux représentatifs a montré, une fois de plus, que les lois sociales nationales et internationales ne sont toujours pas respectées par le gouvernement algérien. En faisant une rétrospective des événements, l'on remarque que la situation dans notre pays est marquée, depuis deux ans, par une lutte sociale des travailleurs de la Fonction publique pour la défense du pouvoir d'achat, le refus de la nouvelle grille des salaires, l'exigence d'une revalorisation du point indiciaire et la défense des libertés syndicales. Seulement, face à cette situation, le pouvoir a répondu par le mépris en tournant le dos aux cris de détresse des milliers de familles algériennes. C'est donc devant le refus des pouvoirs publics d'ouvrir des négociations et un dialogue social avec les syndicats représentatifs autour de la plateforme de revendications commune des fonctionnaires qu'un mouvement social encadré par les syndicats autonomes a été enclenché et sera reconductible jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Aujourd'hui, six syndicats autonomes de la Fonction publique, représentant le secteur de l'éducation, entament une grève d'une semaine cyclique. Ce mouvement de protestation sera renforcé, à partir de la semaine prochaine, par le débrayage de 15 jours des enseignants du supérieur suivi par la grève cyclique des praticiens de la santé.


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