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Palais Hadj Ahmed Bey de Constantine : un héritage de splendeurs
Publié dans El Watan le 13 - 08 - 2013

Le palais Hadj Ahmed Bey, musée national des arts et expression culturelle traditionnelle depuis le 21 octobre 2010, trône sur la place Si El Haouès (ex-place Générale), en plein centre du Vieux Rocher, à mi-chemin entre la médina et la partie moderne de Constantine.
La bâtisse blanche, d'aspect austère, se présente comme une véritable forteresse avec ses murs très hauts et son ample toiture verte qui cachent aux regards un faste et une beauté intérieurs insoupçonnables.
Que de légendes fascinantes !
Une nostalgie mystérieuse, celle des splendeurs des cours orientales, étreint, à chaque fois, le cœur du visiteur dès l'accès aux premières marches de l'édifice, conçu, disent des historiens, selon les exigences urbanistiques des notables et dignitaires constantinois de l'époque. Cependant, le mot «palais» se justifie de lui-même, une fois le pied dans le patio, ou dans les ravissants jardins de marbre, d'orangers et de palmiers, sans oublier deux cèdres du Liban plantés par Napoléon III, où l'on entend, inlassablement, les doux concertos de la kyrielle d'oiseaux qui y élisent domicile.. Que de légendes fascinantes, que de récits étranges couve en son sein cette citadelle, qui, pourtant, n'est guère très ancienne, serait-on tenté de faire remarquer, dès lors que la première pierre en a été posée en 1826. Farida Hamadou
Une autre merveille se dévoile à l'entrée du palais : une fresque relatant le long périple entrepris par Ahmed Bey pour arriver aux Lieux saints de l'islam. Les artistes ont admirablement peint le parcours du pèlerin dans toute sa rigueur chronologique. L'on peut y admirer Tunis, la Goulette, Tripoli, le port d'Alexandrie, avec des frégates toutes voiles hissées, et Le Caire, avec ses mosquées… puis, comme un livre d'images géant, la fresque s'étendant vers tous les murs intérieurs. Quelques petites marches plus loin nous mènent vers un grand hall en marbre, aux colonnes d'albâtre et aux murs revêtus de faïences mauresques.
Là se trouve Dar Fatoum, l'appartement de la favorite du bey. Les appartements du bey communiquent avec le harem et la chambre des baigneuses. Ce sont des salons mauresques, en forme de T, comprenant des petites pièces appelées maksouras. Plus loin, vers le sud, c'est la salle du diwân, ou d'audience, où s'administraient les affaires de la cité. Les sous-sols, qui servaient d'écuries durant l'époque ottomane, seront plus tard transformés en geôles par les Français. C'est durant son pèlerinage (avant son intronisation au beylicat) que Ahmed Bey, fasciné par les villas et les palais d'Orient, décidera de faire construire ce ksar somptueux.
Il sollicita deux illustres artisans algériens formés à Tunis et Alexandrie, dont le fameux El Hadj Youcef Barrar, que le souverain vassal fera venir d'Egypte, alors que les vitraux et les ouvrages de ferblanterie seront exécutés par des juifs de Tunis. Selon certains historiens, le bey commanda chez un commerçant génois la plupart des matériaux de construction, à l'exemple des faïences italiennes et espagnoles, et des frises florales qui garnissent les lambris des murs du palais.
La salle du bey en reconstitution
La conservatrice du Musée national des arts et expression culturelle traditionnelle, Mme Chadia Khalfallah, nous livre ici un aperçu succinct sur la personnalité de Hadj Ahmed Bey (1784-1850) : «Il était le dernier bey de Constantine (après une quarantaine de beys), il était connu pour son profond patriotisme et son extraordinaire résistance à la France qui a duré 7 ans, de 1837 à 1848, après la chute d'Alger, son magnifique palais sera transformé en garnison par l'occupant.» Selon elle, l'austérité apparente de la bâtisse s'accorde parfaitement avec le caractère fier et ombrageux du bey, qui ne l'occupa, du reste, avec sa suite, que deux années, de 1835 à 1837.
«Cette personnalité intéressante et complexe fait en ce moment l'objet de profondes investigations, avec restitution de costumes et décor de l'époque dans la salle du bey, les objets, près de 500 (dinanderie, manuscrits et autres) sont pour la plupart, des dons de familles constantinoises», nous révèle notre interlocutrice. Rappelons que le palais accueille actuellement plus de 5000 visiteurs/an, entre nationaux et étrangers de pratiquement tous les pays.


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