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Reconduction de la grève dans le secteur de l'éducation : Les enseignants dénoncent le black-out des pouvoirs publics
Publié dans El Watan le 15 - 11 - 2009

Les syndicats autonomes du secteur de l'éducation – Satef, Snapest, Cnapest, Unpef, Cla – ont décidé de ne pas mettre un terme à leur mouvement de grève et d'aller jusqu'au bout de leurs revendications.
A l'unanimité, les bases de ces organisations syndicales, réunies sous l'égide de l'Intersyndicale de la Fonction publique, ont opté pour la poursuite du débrayage. La reconduction automatique, pour une autre semaine, de la grève et son renforcement par des actions de protestation (sit-in et rassemblements) est motivée, entre autres, par le silence affiché par le département de Benbouzid, ajouté aux différentes tentatives d'intimidation des grévistes. « Nous n'avons pas pu faire admettre aux enseignants l'arrêt de la grève. Pis, ces éducateurs nous ont convaincus du fait que la grève reste l'ultime alternative en l'absence de l'option du dialogue », indique un syndicaliste. Les syndicats sont unanimes à dire que le stade de la peur a été largement dépassé et que ni les défalcations des journées de grève ni l'arrêt des contrats des contractuels ne feront reculer les enseignants. Au contraire, expliquent-ils, la tutelle vient de jeter de l'huile sur le feu et veut apparemment le pourrissement.
Le porte-parole du Satef adhère pleinement à cette idée en rappelant que la paralysie d'une semaine du secteur de l'éducation témoigne de la détermination solidaire d'une corporation malmenée et humiliée à agir avec force pour regagner sa dignité bafouée et ses droits spoliés. Toutefois, constatant la démarche méprisante du ministère de l'Education qui semble ne pas saisir toute la teneur et la force du message des travailleurs et qui feint ignorer leur colère, leur ardeur et leur résolution, le Satef l'interpelle sur ses responsabilités tout entières quant à un pourrissement imminent de la situation. « Si la tutelle persiste dans son attitude de fuite en avant et dans ses mesures répressives illégales et immorales, cela ne fera que renforcer les 500 000 travailleurs dans leur certitude de la nécessité d'un durcissement pour amener le ministère à daigner écouter leurs doléances », fulmine M. Sadali, secrétaire général du Satef, en invitant le ministre à se rendre à l'évidence qu'en dehors d'une démarche allant résolument dans le sens de la satisfaction urgente de leurs revendications, rien n'arrêtera la grève des enseignants.
De son côté le Cnapest s'est dit « outré » par le mutisme qu'ont adopté les pouvoirs publics dans le traitement des revendications exprimées par les travailleurs de l'éducation. Devant l'obstination de la tutelle à privilégier la politique de l'intimidation, les enseignants affiliés à ce syndicat ont choisi la reconduction de la grève pour mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités. Le Cnapest a rappelé les conditions précaires dans lesquelles vivent les éducateurs en général, caractérisées notamment par la dégradation drastique de leur pouvoir d'achat.Pour sa part, le bureau du Snapest, qui s'est réuni en session extraordinaire mercredi passé, rejette la méthode utilisée par la tutelle, à savoir le recours à la justice. « Si les intentions sont aussi pures qu'on l'affiche, pourquoi le déploiement de l'arsenal judiciaire ? Pourquoi les ponctions sur salaires ? », s'interroge le responsable du Snapest, en rappelant que conformément aux conventions ratifiées par notre pays, les relations de travail entre administration et salariés, la liberté d'appartenance et l'activité syndicale constituent la pierre angulaire de l'exercice concret du droit syndical ; malheureusement, dans notre pays, cette notion n'est que théorique.
De l'avis du Snapest, il ne sert à rien de proclamer le droit syndical sans reconnaître aux syndicats les moyens de leurs actions. Cette évidence est garantie par la convention n°87 du BIT. L'Unpef a également dénoncé le black-out imposé par les pouvoirs publics et l'emploi de tous les moyens de pression, d'intimidation et d'abus de pouvoir. A travers ce nouveau débrayage, les syndicats autonomes revendiquent l'ouverture des négociations devant mener vers l'avènement du régime indemnitaire avant la fin de l'année, avec son application à partir du 1er janvier 2008, l'annulation de la décision ministérielle relative à la gestion des œuvres sociales accaparée par la FNTE (UGTA) et l'instauration d'une vraie médecine du travail au profit des travailleurs.


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