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Une ville clochardisée
Bordj-Menaïel (Boumerdès)
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 08 - 2025

Bordj Menaïel est une ville asphyxiée et oppressée à cause de l'incurie qui prévaut à tous les niveaux. La ville est confinée dans une situation d'isolement et confrontée à une multitude de problèmes liés au cadre de vie de ses citoyens, des problèmes qui ne cessent de s'accroître au fil des années. Où va Bordj Menaïel ?C'est la question que ne cessent de se poser les habitants, ainsi que les rescapés de l'ancienne génération, ceux qui y ont vécu de père en fils. Il est certain aujourd'hui que cette ville est devenue une véritable cité à problèmes à laquelle sont conviés les citoyens. C'est une image peu reluisante qui nous est offerte actuellement et qui continuera à être projetée si une telle mascarade n'est pas stoppée. Il y a un laisser-aller qui perdure depuis de nombreuses années. Il y a aussi les problèmes sociaux qu'affronte quotidiennement la population de Bordj Menaïel et où le marasme l'emporte sur la quiétude L'insécurité règne dans une ville où le banditisme et la délinquance sévissent au quotidien. La situation est devenue tellement explosive que nous pouvons dire qu'il y a absence totale de l'Etat. Et lorsqu'on dit Etat, c'est toute la composante du conseil communal, des services de sécurité de la daïra et des élus locaux de l'APC et de la wilaya, ainsi que ceux de l'APN. La commune et la wilaya sont les premiers jalons du processus de l'institutionnalisation de l'Etat dont la solidité des fondements doit résister à toutes les crises et à toutes les secousses dont ils sont la cible. Malheureusement, on a eu beau dire sur la situation désastreuse qui prévaut dans la commune de Bordj Menaïel, aucune réaction de la part des autorités n'a été notée. Le laisser-aller, le laxisme, le gaspillage, le banditisme, l'insécurité, la corruption, la bureaucratie, la drogue sont maîtres des lieux. Une ville maudite La population de Bordj Menaïel ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle est meurtrie et elle pense qu'elle est abandonnée par les gouvernants. Sommes-nous responsables de toutes les fatalités qui nous tombent dessus ces dernières années (inondations, maladies, tremblement de terre du 21 mai 2003, terrorisme, etc). Dieu exauce-t-il nos prières quand on s'adresse à Lui ? Mais bien sûr ! Mais la question qui se pose : Qu'avons-nous demandé à Dieu afin qu'il nous écoute? Si ce n'est que des blasphèmes à son égard. Combien de fois n'avons nous pas entendu des gens dire : Allah Yaâtik Boumba (Dieu vous donne des bombes). Pour cela, depuis les années 1990, on a été bien servi.
Ce qui est navrant dans tout cela, c'est le fait de revoir une nouvelle fois des images terribles, l'horreur même, nous faisant rappeler le séisme du 21 mai 2003, le blasphème de (Allah yaatik zenzla), Dieu vous donne un tremblement de terre, chose qui ne devrait pas nous faire peur, car le séisme n'est pas un virus qui nous tombe du ciel mais bel et bien un châtiment de Dieu et tout ce qui vient de la puissance divine est le bienvenu. Malheureusement, à cause de la bêtise humaine et d'une idéologie incompréhensible, des familles qui avaient tout perdu durant la catastrophe naturelle sont arrivées à se reconstruire petit à petit. Aujourd'hui, rebelote, ce n'est pas le séisme qui fait des dégâts, mais l'être humain lui-même qui en est le premier responsable. Alors, pourquoi donc cette passivité ? Pourquoi cette malédiction qui s'acharne encore une fois sur des familles qui viennent à peine de sortir la tête de l'eau. L'état des lieux est plus qu'alarmant. Bordj Menaïel n'est plus cette charmante et paisible localité où il faisait bon vivre, elle est devenue un véritable souk où règne l'anarchie totale, l'incurie est partout. Circuler dans la ville à pied ou en voiture est un véritable calvaire. La situation est loin d'être brillante malgré les efforts de quelques bonnes volontés. Alors des questions se posent d'elles-mêmes : où se situe le blocage ? Pourquoi donc rien n'a été réalisé comme projet de développement, que font les élus APN, APW censés représenter la population de Bordj Menaïel ? Qu'ont-ils ramené de bon pour leur ville ? Les habitants de la ville constatent avec regret que rien n'a été réalisé dans tous les domaines, que ce soit dans le secteur de la santé, de la culture, de l'habitat, du commerce de l'industrie, ou encore en matière de sport. Gouvernants, venez voir !
Les pouvoirs publics sont interpellés, cela ne peut plus continuer de cette façon et il est grand temps de mettre fin à l'insécurité qui y règne dans les quartiers de la ville de Bordj-Menaiel, c'est grave et même trop grave, ce qui se passe dans cette agglomération. Cette ville est devenue invivable à cause de l'insécurité qui y règne, des agressions à l'arme blanche, une escalade de malvie dans les quartiers, que ce soit dans le centre-ville, les quartiers de Bousbaa, de Bastos, de village Aomar, des chercheurs, de la cité Mustapha ben Boulaïd, plus connu par la «Capère», ou se sont constitués de véritables ghettos, de bandes de malfaiteurs qui ne reculent devant rien. Vous allez nous dire que les services de sécurité ne font rien à ce sujet ou qu'ils sont dépassés par le phénomène grandissant des gangs, des hors-la-loi qui sévissent dans la région. Que fait la justice pour lutter contre les agressions à l'arme blanche, ce phénomène est devenus monnaie courante dans la ville de Bordj-Menaiel et la question qui se pose : Quand est-ce qu'on va mettre hors d'état de nuire cette activité de banditisme, à la constitution de bandes qui ne reculent devant rien pour commettre des agressions avec des armes blanches ? La preuve dernièrement, une famille a été agressée sauvagement dans son magasin à l'aide d'un Satour (épée), causant des coups et blessures volontaires à la tête et au bras infligeant à la victime une incapacité de travail de 60 jours d'indisponibilité, la victime l'a échappé belle à une mort, un acte criminel dont les lois de la République condamnent avec fermeté.
Cependant, plus de deux mois sont passés et les agresseurs courent toujours, malgré les mandats d'arrêt établis par le procureur de la République du tribunal de Bordj-Menaïel, les agresseurs continuent de sévir
A ce jour, rien n'a été fait pour appréhender ces hors la loi au nombre de quatre, la lutte contre les bandes, gangs de quartiers et la nouvelle loi rentrant en vigueur pour lutter contre ce phénomène, une loi conçue par le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune qui a été publiée dans le Journal Officiel numéro 51.


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