Au moment où le besoin d'assiettes foncières se fait de plus en plus sentir au chef-lieu de wilaya, un terrain de 2 hectares se trouve à l'abandon à l'entrée est de la ville de Chlef. Il s'agit de l'espace dégagé après la démolition de l'unité de production de l'ERIAD qui avait été durement touchée lors du séisme de 1980. Il devait être affecté aux travailleurs de l'unité dans le cadre de la cession des actifs de l'entreprise dissoute, mais cela n'a pas été le cas malgré la demande insistante des ex-salariés. On a évoqué ensuite la possibilité de son transfert aux services des Domaines pour usage public, dans la mesure où la ville accuse un déficit énorme en matière d'infrastructures socioéducatives et culturelles. Il n'existe, par exemple, aucun marché couvert ni parking à étages pour alléger les souffrances des citoyens sur ces plans. Pendant ce temps, le terrain est livré quasiment à l'abandon, suscitant des interrogations sur cette situation et sur le silence des autorités quant à son exploitation pour les projets publics en souffrance. Pis encore, les gravats dégagés lors de l'opération de démolition de la structure de l'ex-minoterie jonchent toujours le sol. Les lieux sont dans un état lamentable et le même spectacle de désolation est également visible au niveau des structures mitoyennes avec l'entreprise dissoute, qui sont désespérément vides faute de prise en charge convenable.