«On nous traite tels des esclaves, tout est interdit pour nous, pourtant nous sommes, chauffeurs et receveurs, la base de cette entreprise», déclare en colère Fateh, un chauffeur à l'ETUB. Le premier point soulevé dans la plate-forme de revendication des protestataires figure le départ immédiat du directeur de l'ETUB, accusé «d'abus de pouvoir». Les grévistes réclament aussi la revalorisation des salaires qui, selon eux, sont restés les même depuis l'installation de l'entreprise. Les contestataires exigent aussi l'annulation des contrats d'essai périodiques à chaque 06 mois, ainsi que la réintégration des travailleurs licenciés suites à des mesures disciplinaires non justifiées. Cette situation a engendré un blocage au niveau de la gare routière de Bouira, sise à la sortie Est de la ville.