Après la fermeture du siège de l'APC de M'Chedallah (45 km à l'est de Bouira), intervenue en date du 28 octobre dernier, les habitants du quartier Zouzamane sont revenus à la charge cette semaine pour menacer de fermer, encore une fois, les sièges de l'APC et de la daïra, pour protester contre « la sourde oreille opposée par les responsables locaux, aux revendications légitimes des habitants de notre quartier ». Ainsi et dans une lettre de rappel adressée le 18 du mois en cours au wali de Bouira, au chef de la daïra de M'Chedallah et au P/APC, les représentants du comité de quartier écrivent que « par suite du non-respect de votre part de tous les engagements écrits auxquels vous avez souscrit lors de nombreuses réunions, notamment celle du 29/11/2009 (…) où il a été convenu de la prise en charge de nos doléances », les rédacteurs du document menacent que « si aucune suite concrète ne sera donnée aux multiples problèmes soulevés sous un court délai n'excédant pas huit jours, vous porterez l'entière responsabilité quant à une éventuelle radicalisation ». Les membres du comité de quartier Zouzamane que nous avons rencontrés expliquent leur mécontentement par le fait que le chef de daïra qui a pourtant signé le PV de la réunion en s'engageant à régler les problèmes posés, n'a rien fait pour tenir sa parole. C'est le cas entre autres du bitumage du CW1 traversant le quartier pour lequel les responsables se sont engagés tout en précisant que les travaux devaient être faits au plus tard 15 jours après la date de cette réunion (28 octobre). Autant pour l'engagement consistant en l'acquisition du stérilet initialement arrêté pour le 10 novembre dernier au niveau d'une partie du quartier. A ce niveau, les habitants se plaignent de l'enclavement, car selon eux, la présence de boues à l'intérieur du quartier empêche toute circulation, et ce durant tout le temps que dure l'hiver. Ce sont là les quelques problèmes posés en urgence par les habitants de ce quartier qui souhaitent voir le wali intervenir personnellement pour régler leurs problèmes. Faute de quoi, avertissent-ils, les habitants risquent de revenir à la charge et procéderont à la fermeture des deux sièges précités. Cela est du moins ce que les membres du comité du quartier ont prévu comme ultime action à même de faire entendre leur voix.
