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Le clair-obscur de la diplomatie algérienne
Réaction officielle tardive après la campagne égyptienne contre l'Algérie
Publié dans El Watan le 03 - 12 - 2009

Dans le contexte électrique des relations algéro-égyptiennes, notre appareil diplomatique, on le voit tous les jours, est mis à rude épreuve devant le flot d'incivilités balancées depuis les plateaux du Nil, voire décochées depuis l'entourage du président Hosni Moubarak himself, à commencer par « waliyou el âhd » (le prince héritier) Gamal Moubarak. Et une nouvelle fois, la cacophonie, le manque de communication, les tergiversations et les déclarations brouillonnes auront marqué de leur empreinte la réponse de la diplomatie algérienne.
En revoyant le match « politique » entre Alger et le Caire depuis le début de cette crise, on notera que la première épreuve à laquelle Medelci & Co auront été soumis était la communication autour de l'affaire du caillassage du bus de l'équipe nationale. L'Algérie aurait-elle dû laisser ses joueurs disputer le match décisif du 14 novembre au Cairo Stadium après cette attaque ou bien les rapatrier sur-le-champ en exigeant des sanctions de la Fifa ? Difficile de répondre par « non » maintenant que le sort du match d'appui s'est conclu par un happy end. Toujours est-il que la riposte de l'Algérie au moment des faits a peu convaincu. Hachemi Djiar, le ministre des Sports, a observé dans un premier temps un profil bas avant que Mourad Medelci ne hausse un peu le ton pour aussitôt calmer le jeu. En somme, c'est Mohamed Raouraoua qui aura été l'homme de la situation et guère nos « politiques ». Bien sûr, l'Etat algérien, qui s'est gardé d'envenimer les choses au niveau diplomatique, s'est attaché par la suite à rattraper le coup en s'investissant « houkoumatane wa châban » dans cette incroyable « opération Khartoum » digne d'un débarquement militaire.
Et alors que l'armada médiatique égyptienne s'acharne sur nous, l'Algérie officielle se mure dans un silence assourdissant en jouant les bons seigneurs munificents. La stratégie eût été payante n'était cette impression que nous donnent nos dirigeants d'être à chaque fois mous, pusillanimes et, au final, peu concernés. C'est un fait : le pouvoir communique peu et mal. Chaque fois qu'un orage traverse le ciel Algérie ou qu'un scandale mettant en cause le régime algérien éclate, c'est la débâcle au sommet. Au mieux la langue de bois, quand ce n'est pas carrément le black-out. On l'a vu récemment avec l'affaire Mécili et la réaction tardive et embarrassée du MAE au moment où l'un de ses cadres, en l'occurrence le diplomate Mohamed Ziane Hasseni, a été arrêté et détenu de longs mois durant en France. Même chose avec l'affaire des moines de Tibhirine, ou encore suite à l'arrestation spectaculaire de cheb Mami. Sans oublier le long silence observé en haut lieu sur la loi du 23 février 2005 glorifiant la colonisation. L'interview accordée dernièrement par le chef de la diplomatie algérienne au quotidien Al Sharq al Awsat n'est pas pour démentir cette impression de « mollesse » imputée par l'opinion à nos autorités. Dans les forums de discussion sur le Net, nos dirigeants ont eu droit à une volée de bois vert.
Les internautes leur font principalement le grief de n'avoir pas fait preuve de suffisamment de fermeté vis-à-vis des pugilistes politico-cathodiques du Caire. Ce qu'illustrent justement les déclarations de notre ministre des Affaires étrangères à Al Sharq al Awsat : « Les relations algéro-égyptiennes, qui sont fortes, n'éprouvent pas le besoin d'une médiation et nous valorisons tout ce qui va dans le sens d'un rapprochement entre les deux peuples », tempère-t-il. Au sujet des excuses exigées de l'Algérie par l'Egypte comme préalable à une réconciliation, M. Medelci dira : « Ce n'est ni sérieux ni raisonnable », avant d'ajouter : « A-t-on demandé des excuses après l'attaque du bus au Caire ? C'est nous qui exigeons des excuses. De toutes les façons, nous préférons parler d'apaisement et (de la volonté) de tourner la page dans le cadre des relations fraternelles entre les deux pays. »
Un ton jugé trop conciliant par nos compatriotes. Aussi, sur le forum d'El Watan, Medelci et consorts en ont largement pris pour leur grade. Extrait : « Au lieu que la nomenklatura entière égyptienne s'incline à genoux pour demander pardon, c'est l'inverse qu'on entend, c'est-à-dire accusations, agressions contre les ressortissants algériens en Egypte, brimades, insultes, drapeau brûlé, chaînes hystériques contre nous. Ce long silence de nos autorités était inquiétant. Maintenant que Medelci a parlé, c'est un pétard mouillé qui ne veut absolument rien dire. Toujours la langue de bois, l'hypocrisie, la perfidie…M. Medelci, nous ne sommes pas Arabes ! Que vous le vouliez ou pas, nous ne voulons pas être les amis des Egyptiens ni écouter leur musique ni voir leurs films. Vous ne pouvez pas faire plier le peuple à vos désirs... Il faut taper sur la table et couper les relations avec ce pays, point barre ! »


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