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Les mises au point de Bouteflika, il défend le DRS et dénonce les attaques contre l'armée
Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2014

C'est le ministre des moudjahidine, Mohamed cherif Abbes qui, à l'occasion de la journée nationale du Chahid, a lu une décalration du Président de la république.
Abdelaziz Bouteflika a, principalement, défendu le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), qu'il a appelé, "en tant que partie intégrante de l'Armée nationale populaire, doit continuer à exécuter ses missions et attributions".
Bouteflika a dénoncé tous ceux qui se sont attaqués à ce service, ces dernières semaines en affirmant que "Nul n'est en droit d'attenter aux fondements de l'édifice républicain ni aux acquis. Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de se placer au dessus des dispositions de la Constitution et des lois de la République".
Bouteflika ne s'arrete pas là. Il refuse les réglements de comptes entre parties aux interets contraires à ceux de la nation algérienne. Il déclare que "nul n'est en droit de régler ses comptes personnels avec les autres au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l'intérieur qu'à l'extérieur", précisant que "l'heure n'est plus à l'insulte et aux invectives", appelant à la nécessité de "se concentrer sur ce qu'il y a de mieux pour notre nation".
Sans ambages et sans détour, le Président de la république n'hesite pas à apporter son soutien aux DRS et à son patron, le général Toufik, sans le nommer, en insistant sur le fait que, "contrairement aux allégations et aux spéculations rapportées par voie de presse au préjudice de la stabilité de l'Etat et de l'Armée nationale populaire, le Département du renseignement et de la sécurité reste pleinement mobilisé pour la bonne exécution des missions qui lui incombent, à l'instar des autres composantes de l'Armée nationale populaire".
Ce message s'adresse aux uns et aux autres avec toute "la franchise que me dictent la Constitution et la fidélité aux sacrifices des Chouhada", a ajouté le président Bouteflika.

Conflits fictifs
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé, mardi à Alger, que "les conflits fictifs fomentés entre les structures de l'Armée nationale populaire relèvent d'un processus de déstabilisation bien élaboré".
"Les conflits fictifs fomentés entre les structures de l'Armée nationale populaire relèvent d'un processus de déstabilisation bien élaboré par tous ceux que le poids de l'Algérie et son rôle dans la région dérangent", a souligné le président Bouteflika dans une déclaration à l'occasion de la commémoration de la journée nationale du Chahid.
Pour le chef de l'Etat, "ce processus peut, malheureusement, être favorisé par le comportement irresponsable des uns et le manque de maturité des autres, sous l'influence des différents volets de la guerre médiatique menée présentement contre l'Algérie, la présidence de la République, l'Armée nationale populaire et le Département du renseignement de la sécurité".
"Face à ce danger qui est perceptible, l'ensemble des responsables doivent mobiliser leur conscience patriotique et réduire toutes les formes de tension qui viendraient à survenir entre eux. Il y va de l'avenir de l'Etat, de sa défense et de sa sécurité", a poursuivi le chef de l'Etat.
"Je demande, en vertu de mes pouvoirs de président de la République, ministre de la Défense nationale et chef suprême des Forces armées, à tous les citoyens de prendre conscience des véritables enjeux qui se cachent derrière les opinions et les commentaires, faits au nom de la liberté d'expression, mais visant, en réalité, des objectifs autrement plus sournois, qui ciblent la stabilité et l'affaiblissement du système de défense et de sécurité nationales", a conclu le président de la République.

Appel à la vigilance
S'adressant aux citoyens, Bouteflika, estime que, "face à ces nouveaux dangers, générés par la division, la rivalité entre des visions antagoniques, la fitna générée par des divergences d'opinions, nous devons, tous ensemble, en tant que citoyens, retrouver l'esprit patriotique vital, pour empêcher toute atteinte à la stabilité de la Nation".
Le chef de l'Etat a affirmé que "les positions affichées par les uns et les autres peuvent s'inscrire dans le cadre de la liberté d'expression, consacrée par la Constitution. Mais, quand ces opinions, dont certaines sont inspirées par des vecteurs hostiles à l'Algérie, tentent de créer des confusions et développer des thèses subversives sur l'existence de conflits entre des institutions de la République, tous les citoyens doivent prendre conscience du danger de déstabilisation véhiculée par de telles démarches qui relèvent de l'opération d'intoxication et d'instrumentalisation des faits.
"Comme tous les citoyens peuvent le constater, à travers la lecture et le suivi des informations, des efforts insistants et multiformes sont déployés pour créer la confusion et générer la peur, pour ressasser la thèse des soi-disant conflits entre les institutions constitutionnelles, entre la présidence de la République et d'autres institutions, au sein du ministère de la Défense nationale et entre des composantes de l'Armée nationale populaire", a-t-il dit.

Restructuration du DRS
Abdelaziz Bouteflika, a affirmé dans la meme déclaration lue par Cherif Abbes, que la présentation par certaines parties des structurations mises en oeuvre au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) comme étant une "preuve" de l'existence d'une crise au sein de l'Etat relevait d'"une lecture subjective et malintentionnée" des faits.
"Les structurations mises en oeuvres dans d'autres pays ne donnent lieu à aucun commentaire alarmiste et subjectif. En Algérie, certains veulent présenter de telles structurations comme la preuve de l'existence d'une crise au sein de l'Etat ou du ministère de la Défense nationale, procédant ainsi à une lecture subjective et malintentionnée des faits", a indiqué le président Bouteflika.
L'entreprise de ces parties repose sur une lecture "subjective et malintentionnée" des faits, a encore souligné le chef de l'Etat, ajoutant que "dans la pratique usitée dans tous les pays, il est procédé, quand le besoin l'exige, à des restructurations adaptées". "C'est dans cet esprit que j'ai décidé, en 2006, une structuration de l'appareil de sécurité nationale", a souligné le président Bouteflika
"Les citoyens doivent savoir que l'appareil de sécurité nationale, au sujet duquel des commentaires de tous genres et provenances sont émis, est régi par des textes réglementaires qui définissent clairement ses missions et attributions, tant au niveau de l'Etat qu'au sein du ministère de la Défense nationale", a-t-il dit.
Le président Bouteflika a réaffirmé que "nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s'en prendre aux institutions constitutionnelles du pays qui ne font qu'accomplir leur devoir au service de la Nation".


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