A cet égard, sachant que l'accroissement du volume des activités durant cette période au regard de la multiplicité des risques (incendies forets et récoltes, noyades, accidents de circulation, envenimation scorpionique, etc), la direction générale de la protection civile se prépare aux pires éventualités. Pour ce qui est des noyades en bord de mer, la protection civile tire la sonnette d'alarme en signalant que les cas enregistrés sur les lieux non autorisés à la baignade sont bien plus nombreux que sur les 369 plages surveillées, soit 63 décès sur un total de 89 enregistrés en 2013. Le bilan est cependant autrement plus lourd concernant les plans d'eau où 204 cas de décès ont été dénombrés, d'où, a-t-il été mis en exergue, la nécessité de concevoir un dispositif de concert avec les autres institutions concernées. Concernant les incendies, leurs conséquences sont considérables tant au plan écologiques qu'économiques. Un des orateurs a indiqué, à titre d'exemple, que les 4291 ha de céréales brulés en 2013 représentent une perte de l'ordre de 2,7 millions de dollars pour l'agriculture.