Bien que signé à la veille de l'ouverture de la saison estivale par Ahmed Boudouh, wali de Mostaganem, l'arrêté interdisant la location de parasols, tables et chaises a du mal à être exécuté, pour ne pas dire n'est pas exécuté du tout.Le constat a été fait sur plusieurs plages du littoral de la Perle de la Méditerranée où des centaines de vacanciers sont obligés de payer ces équipements de plage, tables, chaises et parasols en l'occurrence. L'interdiction émise par les pouvoirs publics quant à l'occupation non autorisée des plages, ne semble vraiment décourager ni dissuader personne. Ces individus, qui défient les lois de la République, imposent carrément leur diktat au vu et au su de tous. Des estivants qui ont tenté de placer leurs propres parasols ont été menacés, voire agressés. Les squatteurs des plages continuent d'imposer leur diktat à Mostaganem et ce, en dépit de l'interdiction formelle de la location des parasols sur les plages autorisées à la baignade. Des pratiques que ni les instructions des pouvoirs publics encore moins les autorités locales de la wilaya ne sont parvenues à éliminer. Ils sont des dizaines d'indélicats individus à avoir encore la mainmise sur les plages de la côte mostaganémoise, manifestant ainsi une opposition à l'arrêté de l'interdiction de la location de ces équipements de plages. Depuis Bahara, Petit Port jusqu'à Bosquet en passant par Clovis, Châaibia entre autres, ces individus défient des lois de la République. Ce diktat imposé au vu et au su de tous, surtout que les estivants, les familles notamment arrivant aux plages, sont interpellés pour louer soit une table, soit un parasol pour 1 500 DA. Notons que plusieurs estivants ont été victimes d'agression, pour avoir ten-té de placer leurs propres parasols, alors que d'autres ont même été menacés. Par ailleurs, de nombreux vacanciers souhaitent le renforcement de la sécurité des plages par des agents de sécurité, afin de mettre un terme à ces dépassements.