Une cellule de crise regroupant des médecins, des spécialistes, des virologues, des épidémiologistes ainsi que des administrateurs relevant des secteurs de la santé a été mise sur pied à l'effet de prendre en charge l'évolution de la pandémie AH1N1. Cette décision vient en amont des mesures prônées par la direction de la santé relatives au dispositif local d'immunisation. La campagne de vaccination serait lancée à partir du 15 décembre sur une période de quatre mois, apprend-on de source crédible. Ainsi, l'ensemble des polycliniques et des structures sanitaires de proximité ont été pressenties pour procéder au dépistage de toutes les grippes. Le réseau sentinelle de la polyclinique d'Arzew a relevé 61 cas de syndromes grippaux classiques alors que 21cas groupés concernent 21 familles et un élève en milieu scolaire. Quatre cas de grippe porcine, dont un avéré, ont été recensés au niveau de la polyclinique de Haï Fellaoucene. Les trois cas suspects sont toujours gardés en isolation en attendant les résultats de l'institut Pasteur. Concernant la logistique de prévention, les personnels médicaux et les personnes assurant des activités sanitaires ont été dotés de blouses, sur-blouses, charlottes, gants hygiéniques et gel hydro-alcoolique. Deux centres de référence situés à Oran et deux autres d'isolement (El Mohgoun et Aïn El Turck) ont été retenus par la direction de la santé. Il est à noter que 20 personnes ont été déclarées positivement atteintes de la grippe A H1N1. Une jeune femme est décédée de la pandémie au niveau de la wilaya d'Oran, selon le chiffre établi par la direction de la santé et de la population.
