Il retire «leur agrément à 4 agences de voyages organisatrices de omra». Il a également adressé «cinq mises en demeure à des tours opérateurs pour pallier leurs lacunes», rapporte l'APS. Les raisons du retrait, s'étalant d'une à deux années, sont relatives aux «non-respect des clauses du cahier des charges et manquement aux missions, attenant à la dignité des pèlerins algériens et à l'image de l'Algérie à l'étranger», explique le directeur général de l'ONHO, cheikh Berbara. Il s'exprimait jeudi dernier en marge d'une journée d'information sur «Les agences de voyages agréées pour l'organisation de la omra 2014». Ces agences ont également été sanctionnées pour «absence d'accords entre les propriétaires des agences et les pèlerins, la présentation de fausses informations concernant les accompagnateurs et les mourchidine, ainsi que l'absence des fiches de renseignements au niveau des aéroports». Notons que la omra et le hadj ont été éclaboussés, ces dernières saisons, par des scandales à répétition. A titre d'exemple, selon El Khabar, «en 2013, plus de 120 pèlerins algériens partis pour une omra avaient été abandonnés à leur sort par une agence». Cheikh Berbara a évoqué l'organisation du hadj 2014. «Le nombre d'agences de voyages privées retenues pour prendre en charge les hadjis, lors de la prochaine saison de pèlerinage, est estimé entre 32 et 38, dont Touring Club et l'Office national du tourisme (ONT)», a-t-il avancé. Il ajoute que «la commission relevant de l'ONHO examine actuellement les dossiers». Les hadjis qui partiront à titre individuel peuvent profiter des prestations, à l'instar de ceux encadrés par les agences, entre autre en matière d'hébergement et de transport. «L'Etat a des immeubles à répartir sur les agences en fonction du nombre de pèlerins», indique cheikh Berbara. Le coronavirus, qui a tué près de 200 citoyens saoudiens, inquiète les autorités de plusieurs pays. A ce titre, les pèlerins algériens qui se déplaceront pour le rituel du hadj seront soumis à «une série de mesures sanitaires préventives contre le coronavirus», affirme cheikh Berbara. Avant l'entame du voyage, les pèlerins doivent se rendre, selon lui, chez leur médecin et se faire vacciner contre la méningite. Les commissions, les responsables de la santé et ceux des agences de voyages doivent, de leur côté, transmettre les informations exactes sur l'état de santé des pèlerins.
