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Plus de 250 baraques implantées à El Achour : Au bidonville Vavi, on survit comme on peut
Publié dans El Watan le 23 - 12 - 2009

Depuis des années, plusieurs maladies ont fait leur apparition, n'épargnant ni enfants ni adultes qui souffrent d'allergies et de problèmes respiratoires.
La vie est de plus en plus insupportable au bidonville Vavi dans la commune d'El Achour. Insécurité, malvie, débauche, saleté et autres maux noircissent les jours des centaines de résidants qui y évoluent pêle-mêle dans une atmosphère infecte. Plus de 250 baraques attenantes, l'une à l'autre, forment ce site anarchique qui existe depuis au moins trois décennies. Et il est toujours là ! De loin, le bidonville du Haouch Vavi offre l'image d'une cité misérable construite de parpaings et de zinc, parsemée de paraboles, comme toutes les autres d'ailleurs, et habitée par des gens qui n'ont pas où aller ; en s'y approchant, c'est l'épouvante. « Il faut s'armer de courage pour vivre ici », ironise un habitant. « Ces dernières années, c'était une vraie maffia qui a élu refuge dans ces gourbis », s'est plaint un autre résidant.
Selon lui, de faux couples, de faux nécessiteux et de vrais délinquants ont afflué sur le site. « Il est impossible d'y vivre en famille, hélas nous n'avons pas le choix », regrette notre interlocuteur. Actuellement, les habitants sont pris entre le marteau des malfrats qu'y fourmillent en grand nombre et l'enclume des habitants de la cité voisine qui demandent l'assainissement de l'entourage pour pouvoir vivre en paix. « Il y a quelques mois, les habitants des villas et commerces limitrophes ont signé une pétition qu'ils on transmise à l'APC. Ils ont peur, ils veulent qu'on parte… », raconte un habitant. Exaspéré par « certains arrivistes indélicats », l'orateur lâche : « Beaucoup de résidants ne sont guère dans le besoin, c'est à cause d'eux qu'on est dans l'œil du cyclone. »
En fait, des rumeurs selon lesquelles le site serait rasé à la fin de l'année circulaient depuis plusieurs semaines. « Les vrais nécessiteux seront relogés dans des chalets et les autres devraient être sommés de regagner leurs localités d'origine », indique, en chœur, un groupe de jeunes. Les autorités publiques semblent décidées à mettre un terme à l'expansion que connaît le bidonville, en quelques mois, deux opérations de démolition ont été opérées par les services de l'ordre. Résultat : une dizaine de nouvelles baraques ont été éradiquées. Mais cela n'a réglé en rien les problèmes des habitants. Si ces derniers ne payaient ni les factures de l'eau ni celles de l'électricité, ils continuaient néanmoins à souffrir de l'humidité et de l'absence d'hygiène. Et pour cause, le site n'est pas doté de réseau d'assainissement, ce qui oblige les résidants à déverser leurs eaux usées dans la nature ou dans des fosses septiques.
Depuis des années, plusieurs maladies ont fait leur apparition n'épargnant ni enfants ni adultes qui souffrent d'allergies et de problèmes respiratoires. Contacté pour nous livrer sa version et nous apporter des éclaircissements sur ce qui se dit et se raconte au Haouch Vavi, le P/APC d'El Achour ne semble pas vouloir répondre à nos questions. Il nous a demandé, par la voix de sa secrétaire, de le rappeler dans les cinq minutes, avant de changer d'avis et d'affirmer qu'il était plutôt occupé et ne pouvait donner suite à notre demande.


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