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«On ne pouvait pas transformer Alger d'un coup de baguette magique»
Publié dans El Watan le 13 - 12 - 2014

«On ne pouvait pas transformer Alger d'un coup de baguette magique, du jour au lendemain. Donc nous avons identifié un certain nombre de paliers.» M.Benaïssa ajoute qu'il fallait «s'inscrire dans une cohérence territoriale, mais aussi sectorielle». Datashow à l'appui, Amine Benaïssa décline un à un les grands chantiers qui sont en train de transformer le visage de la capitale avec, pour objectif, d'en faire une grande métropole méditerranéenne à l'horizon 2030. Une métropole «compétitive et attractive».
A propos des instruments d'urbanisme, M. Benaïssa explique : «Nous avons fondu 21 schémas directeurs pour définir un plan stratégique et ensuite le décliner spatialement.» Il insiste sur le fait que le plan «a été conçu par le haut et par le bas» avec, en guise de colonne vertébrale, l'aménagement de la baie d'Alger.
Et de poursuivre : «Nous avons été appelés à construire par étapes et d'une façon itérative, avec tous les acteurs.» Une construction structurée autour de «six plans thématiques» consistant à «intégrer les projets par secteurs avant de les remettre dans une dynamique cohérente à grande échelle». Pour l'orateur, il est nécessaire d'aller vers de nouvelles centralités. «La ville est une structure et ce sont des dynamiques», professe-t-il. Le cœur de la structure reste la baie d'Alger et «l'amphithéâtre» qui l'enserre.
L'idée était de procéder à un «macro-maillage autour de l'amphithéâtre d'Alger» et de créer une «ville polycentrique, respectueuse de la baie». Amine Benaïssa souligne qu'Alger «était soumise à une pression démographique et démocratique dans la mesure où il fallait donner l'accès de tous à tout». «Au début des années 1960, il y avait moins de 1000 étudiants, aujourd'hui il y en a 1,5 million. Il a fallu réaliser vite tout une série d'équipements.»
Amine Benaïssa ajoute qu'une fois la vision dégagée, il était important de sortir très vite de terre des projets concrets. «Il y a de nouvelles centralités autour de ces équipements structurants.» Et de faire défiler les images dédits équipements. On y voit, pêle-mêle, la nouvelle faculté de médecine d'El Biar, le nouveau campus de droit de Saïd Hamdine, la cité d'affaires de Bab Ezzouar. Dans le lot également, le nouveau stade de Baraki ou encore le projet (controversé) de la Grande Mosquée d'Alger.
Le conseiller urbanistique du wali d'Alger cite, dans la foulée, la dépollution de l'oued El Harrach, la fermeture de la décharge de Oued Semar «après 35 ans de déchets à l'air libre». Il ajoute qu'«en 2006, 100% des eaux usées étaient rejetées dans la mer. Aujourd'hui, 70% des eaux usées sont traitées», se félicite-t-il. Il mentionne aussi la promenade des Sablettes ainsi que la réalisation de «fenêtres vertes et de grands parcs urbains».
Le conférencier a insisté, par ailleurs, sur l'apport crucial du «plan mobilité» pour décongestionner la capitale qui enregistre, dit-il, 6,3 millions de déplacements chaque jour. Le PSA mise sur la fluidité que va booster le développement des transports en commun, notamment le métro et le tramway. Amine Benaïssa concède au passage que le fait de faire passer le tramway par l'avenue de Tripoli (Hussein Dey) était une erreur. «La wilaya était contre», précise-t-il.
L'architecte-urbaniste, qui a roulé sa bosse dans de nombreux cabinets internationaux, ne cache pas son ambition de voir Alger prospérer «à la pointe de l'écodéveloppement». Une ville-métropole transformée en hub mondialisé, résolument tournée vers le tertiaire comme alternative à l'économie pétrolifère. Amine Benaïssa le reconnaît : «Les projets livrés ne correspondent pas toujours aux standards souhaités.» L'architecte du Grand-Alger ne boude cependant pas son plaisir : «Au début, on disait ce ne sont que des images.
Aujourd'hui, c'est une réalité. C'est un exercice intéressant à disséquer.» M. Benaïssa plaide pour un changement du modèle de gouvernance à l'endroit de la capitale. Pour terminer, l'architecte soutient la création d'une nouvelle structure dont le nom circule déjà : la Société de développement d'Alger «qui sera un instrument plus économique et moins administratif pour réaliser les projets en cours».


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