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Centre national des zones arides de Beni Abbès : Un patrimoine à conserver
Publié dans El Watan le 03 - 01 - 2010

La géologie, la botanique et la zoologie étaient les principales activités scientifiques étudiées au niveau du centre.
Le musée de Beni Abbès, à 240 km au sud de Béchar - un véritable trésor - est en déperdition. La population locale et les visiteurs expriment leur désolation face à cette négligence qui dure depuis des années. Ce musée, qui fait partie du Centre national de recherche scientifique sur les zones arides de Beni Abbès (Cnrsza), s'étend sur presque 10 ha avec ses dépendances à l'extérieur pour la plupart. Il a été institué au cœur de la vallée de la Saoura, en 1942, à l'état embryonnaire, par un géologue franco-russe du nom de Menchikoff. Il deviendra dans les années 1960 et 1970 un lieu de rayonnement et de rencontres privilégié entre chercheurs scientifiques nationaux et leurs pairs étrangers. L'on indique qu'à l'époque, la géologie, la botanique et la zoologie étaient les principales activités scientifiques étudiées au niveau du centre qui a été nationalisé en 1974.
Ses gestionnaires, qui se sont succédé et qui dirigeaient le centre à partir d'Alger, avec l'absence de stabilité de tutelle passant d'un organisme scientifique à un autre, ont abouti à cette déperdition, insiste-t-on. En 1999, il est intégré à la faculté des sciences biologiques d'Alger, intégration qui a renoué avec la relance de ses activités. Durant cette période, plus d'une quarantaine de chercheurs de différentes universités ont séjourné à Beni Abbès et travaillé sur des études et recherches spécifiques à la région, notamment les maladies des palmiers dattiers, les espèces fixatrices de sable, la microflore et études sur l'amélioration des sols. A titre illustratif sur l'état d'abandon de ce patrimoine, on peut citer le parc zoologique qui se trouve dans un état lamentable et qui nécessite impérativement une sauvegarde.
Tous les animaux, affirme-t-on, qui composaient le parc, comme les gazelles, les fennecs, les rapaces, les lièvres, les chacals, les reptiles ou autres ont disparu soit par vieillesse, soit par manque d'alimentation. Seule a survécu, une vieille tortue âgée de 70 ans, ramenée de la région de Kidal (Mali). Cependant, la dégradation visible des murs et la poussière qui s'y entasse illustrent mieux encore la dégradation des lieux. Que ce soit la partie où sont exposés des éléments géologiques composés de nombreux fragments de bois pétrifiés, de poissons cuirassés, de coquillages et de roses de sable datant de l'époque préhistorique en passant par d'antiques matériaux, poteries, pilons et biffasses de l'époque néolithique, la vision de la dégradation de ce trésor est la même.
Elle s'est au contraire accentuée par l'effondrement de plusieurs ailes murales du musée occasionné lors des dernières intempéries d'octobre 2008. En 2005, le musée a bénéficié d'une enveloppe financière de 500 millions de centimes débloquée par la wilaya, pour rénovation de son parterre et ses vitrines, mais ces crédits se sont avérés insuffisants. La station locale de recherche scientifique, actuellement fermée, et un personnel en congé forcé, ont besoin aujourd'hui d'un gestionnaire compétent, de l'autonomie financière pour pouvoir réhabiliter l'ensemble de ces structures et dépendances afin de relancer les activités scientifiques.


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