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Hommage a Fatiha Berber au festival national du théâtre féminin a Annaba : « Les artistes restent toujours vivants »
Publié dans El Watan le 10 - 03 - 2015


Annaba
De notre envoyé spécial

Les artistes ont pleuré à chaudes larmes dimanche matin au Théâtre régionale Azzedine Medjoubi à Annaba Fatiha Berber, la comédienne décédé en fevrier 2015 à Paris. En présence de sa fille Leila, et à la faveur du 4ème Festival national du théâtre féminin qui se déroule jusqu'au 12 mars, un hommage a été rendue à l'artiste.
« Fatiha Berber était une femme exceptionnlle. Une femme généreuse. Elle a laissé un vide énorme. De part ses responsabilités et son métier, nous n'avons pas eu la chance de profiter de sa présence ces dernières années. Sa vie, c'était le cinéma, le théâtre, le public. Il m'est difficile de parler d'elle au passé. Quand je suis à la maison, je dis que ma mère est absente, comme d'habitude. Et, je vis avec cela », a témoigné Leila Berber.
« Je suis la fille unique de ma mère. J'ai grandi avec elle. Elle était ma confidente, la sœur que je n'ai pas eu, ma tante, ma grande mère que je n'ai pas eu la chance de grandir avec. Donc, ma relation était très profonde. Comme je suis l'aînée, ma mère comptait beaucoup sur moi pour ses déplacements. Sans le vouloir, je l'ai remplacé. Elle m'a transmis son charisme. J'espère être à la hauteur de ce qu'elle a toujours été. Je vais essayer de continuer ce chemin pour mon père, mes frères et ma fille », a-t-elle ajouté. Fatiha Berber ne parlait pas beaucoup de son métier de comédienne.
« Ma mère était une femme secrète. Quand, elle préparait un film par exemple, nous la voyons parler toute seule en faisant la vaiselle. Elle me dit qu'elle faisait des répétitions. Souvent, elle s'enfermait dans sa bulle pendant un mois ou deux pour pouvoir été prête pour son rôle. Il fallait la laisser tranquille. Après, elle reprenait sa vie de mère et d'épouse. Elle a toujours su faire la part des choses. Dans ce métier difficile, il y a beaucoup de sacrifice», a relevé Leila Berber.
Selon elle, Fatiha Berber n'a pas écrit ses mémoires. « Tous les gens de ce métier devraient penser à laisser une trace écrite de ce qu'ils ont fait. Cela dit, le cinéma et le théâtre laissent des traces. Donc, les artistes restent toujours vivants dans le couer de ceux qui les ont aimés », a-t-elle dit. Elle a confié avoir refusé de faire carrière dans le théâtre, la télévision et le cinéma après avoir vu sa mère souffrir. « Je n'aurai jamais eu le courage dans une société comme la nôtre de devenir comédienne. Ma mère a combattu dans les années 1950 ou 1960 pour s'imposer sur le plan artistique. Je n'aime pas la journée de la femme. Car, c'est un combat de tous les jours », a souligné Leila Berber. La comédienne Nadia Talbi a relevé que Fatiha Berber était fidèle en tout surtout en amitié.
« Nous étions solidaires. Lorsqu'on Fatiha Berber étaiet absente, je l'a remplacée dans une pièce. La même chose quand je m'absentais. Dernièrement, nous avons joué ensemble dans un film. Et, à ce jour, nous n'avons pas été payées», a regretté Nadia Talbi. Hamida Ait El Hadj a rappelé le combat de Fatiha Berber contre l'intégrisme dans les années 1990 en France et son action pour faire entendre la voix des artistes algériens . Mustapha Ayad a évoqué le travail artistique de la défunte comédienne avec Rouiched. Brahim Chergui est revenu sur l'action continue de Fatiha Berber au sein de l'Association des Amis de Rouiched à Alger. « Fatiha Berber avait le coeur pur. Elle ne nourrissait aucun sentiment de jalousie envers les autres artistes. Elle supportait tout le monde, dégageait une sincérité. Elle était simple et diplomate », a témoigné Aida Guechoud.


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