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L'Union pour la Méditerranée, un projet dans l'impasse
Le jordanien Ahmad Massadeh pressenti pour être son secrétaire général
Publié dans El Watan le 10 - 01 - 2010

Bernard Kouchner, le très médiatique ministre français des Affaires étrangères, s'est rendu le 5 janvier dernier au Caire en vue d'étudier avec ses homologues égyptien, espagnol, tunisien et jordanien la possibilité de remettre sur les rails l'Union pour la Méditerranée (UPM), un projet cher à Nicolas Sarkozy mais néanmoins frappé de paralysie depuis sa création, le 13 juillet 2008 à Paris.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a été également convié à prendre part à cette rencontre consultative programmée par le Quai d'Orsay au mois de décembre dernier. Pour donner l'impression que les choses bougent, les participants à cette réunion du Caire ont pris l'initiative d'accorder leur soutien à un candidat jordanien, Ahmed Massadeh, ambassadeur de Jordanie à Bruxelles, pour occuper le poste de secrétaire général de l'UPM. Pour être valide, la candidature de M. Massadeh doit être formellement entérinée par la quarantaine de pays participant à l'UPM. Ce qui se fera sans doute sans problème. La désignation de l'ambassadeur de Jordanie à Bruxelles ne veut pas dire cependant que tous les problèmes de l'UPM sont réglés. Au contraire, ils restent encore entiers. De nombreux analystes soutiennent, à ce propos, que l'UPM continuera à être bloquée tant que le conflit israélo-palestinien ne connaîtra pas une solution équitable. Depuis l'agression militaire israélienne contre Ghaza, fin 2008, l'UPM s'est, rappelle-t-on, enlisée dans des batailles diplomatiques sans fin. Le refus par la suite d'Israël de s'engager dans un véritable processus de paix au Proche-Orient avait par ailleurs fini par convaincre les gouvernements des pays de la rive sud de la Méditerranée de l'inutilité de siéger au sein de l'UPM. Une réunion prévue en novembre avait été repoussée sine die en raison du refus du ministre égyptien, Ahmed Aboul Gheit, de rencontrer son homologue israélien, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman.
Les pays du Maghreb préfèrent le cadre des 5+5
Face à cette impasse bien réelle, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, était bien obligé de reconnaître, le 6 janvier dernier au Caire, « la persistance de difficultés » au sein de l'UPM. Il faut dire aussi que les grandes « coupes » opérées par la chancelière allemande Angela Merkel dans le projet initial a fait beaucoup perdre de son intérêt à l'idée originale du Président français, dont l'ambition était de mettre en place ce qui pourrait s'apparenter à un ensemble euroméditerranéen. Plus directs, des spécialistes de la Méditerranée n'hésitent pas à qualifier carrément l'UPM de coquille vide. Aujourd'hui, à part certains pays comme l'Egypte, la Jordanie ou même la Syrie qui y voient un excellent moyen pour engranger des points au plan diplomatique, la plupart des membres de l'UPM ne croient pas vraiment à la pertinence de ce nouveau cadre d'échanges. Un cadre, faut-il rappeler, dont le contenu n'est même pas encore défini. Le raisonnement vaut ainsi aussi pour le Maroc, un pays qui est pourtant réputé comme étant un allié inconditionnel de Paris. Au Maghreb, le signal est d'ailleurs très clair  : tout le monde préfère travailler dans le cadre informel mais productif des 5+5. Cela expliquerait, en partie, l'origine des tensions qui caractérisent actuellement les relations algéro-françaises. Dans leur déclaration commune adoptée jeudi à Madrid, à l'issue de la 4e réunion de haut niveau, le Président algérien et le chef du gouvernement espagnol n'ont d'ailleurs pas manqué de réitérer leur appui « ferme » au cadre de dialogue des 5+5. Par courtoisie diplomatique, les deux responsables ont promis, mais visiblement sans trop y croire, de « conjuguer leurs efforts pour que le sommet de l'UPM prévu à la fin de la présidence espagnole de l'UE soit un succès ». Sans trop y croire parce qu'avec la montée en puissance de la crise économique, les relations UE-Méditerranée semblent être un sujet passé largement au second plan en Europe. En tout cas, le Premier ministre espagnol en a très peu parlé dans son discours prononcé à l'occasion de son accession à la présidence de l'UE. Inutile de le cacher  : même pour les membres de l'UE, l'Union pour la Méditerranée paraît être un projet trop encombrant.


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