L'opportunité d'un débat sur l'organisation des secours à Tiaret à travers la présentation théorique du plan ORSEC, a été une grande occasion de perdue pour de nombreux responsables de prendre connaissance de l'organisation des secours qui est bien loin d'être maîtrisée. La présentation théorique du plan ORSEC, samedi dernier, à la salle des conférences « Mustapha Mekki » n'a pas été suivie d'un débat à même de permettre aux uns et autres de s'imprégner des réalités locales. Des réalités relatives à l'état réel des moyens disponibles, des dysfonctionnements jusque là apparus à la suite d'interventions des éléments de la protection civile et d'autres paramètres. Les dernières perturbations climatiques, notamment les importantes chutes de neige, les dysfonctionnement en matière de circulation routière, l'approvisionnement et l'organisation des secours n'ont pas fait l'objet de bilan ou à tout le moins de débats pour situer les failles du dispositif et de déceler les faiblesses en matière de moyens à mettre en œuvre à l'occasion de sinistres, d'inondations ou d'autres catastrophes. La configuration géographique de la ville de TIARET dans sa partie nord , jalonnée de pics montagneux atteignant jusqu'à 1150 mètres en altitude nonobstant son aspect en forme d'escaliers et autres ruelles déclinant jusqu'à 60 ¨% en dénivelé n'ont pas été il est vrai un atout pour les différentes personnes directement concernées dans les opérations de secours mais le désordre a été toujours tel que les plans d'intervention de wilaya, de la commune ou de l'unité comme stipulés dans les décrets 231 et 232 du 25/08/1985 exigent l'exactitude et l'actualisation des données. Le plan ORSEC à TIARET comme son nom l'indique c'est l'organisation des secours est-il actualisé et réétudié, selon les spécificités d'une ville-mégalopole qui croit démesurément ? Y'a-t-il suffisamment de moyens à même de parer à d'éventuelles catastrophes ? Des questions pour lesquelles l'APW a tenté de répondre il y a plus de trois années de cela et qui devraient être ponctuées par l'élaboration d'un guide mais travail non caractérisé par le sérieux de la problématique, l'état des routes, l'anarchie urbanistique. Un plan sans qu'on n'en préjuge des dispositions qu'il contient aurait du être revu en tenant compte de l'état des routes, urbanisme. Les citoyens sont en droit de savoir comment et avec quels moyens s'y prendre pour les secourir car les exemples malheureux sont là hélas pour le démontrer. Il y a quelques temps, nous rappelions dans ces mêmes colonnes, la tragédie du « Regina » pour dire l'urgence qu'il y a de prévoir les secours.
