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Un enfant sur 500 serait concerné
Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2016

Lors d'une conférence inaugurale au ton fort et franc, prononcée lors de la 7e journée d'enseignement postuniversitaire de pédiatrie de Ouargla, le professeur Achir Moussa, chef du service de pédiatrie de l'hôpital Birtraria a estimé que «la prise en charge du diabète de l'enfant de moins de 15 ans est un défi majeur en santé publique en raison de toutes ses répercussions médico-sociales et économiques de cette maladie qui concerne un enfant sur 500 selon des études effectuées à Alger, Oran et Constantine». En attendant que des études similaires soient menées au niveau des wilayas du sud du pays.
Ainsi, l'orateur a longuement détaillé les résultats obtenus depuis 2010, date de la mise en place d'un registre du diabète de l'enfant au niveau de la wilaya d'Alger, qui a permis d'évaluer l'incidence annuelle du diabète de type 1 insulinodépendant qui est le plus courant chez l'enfant de moins de 15 ans. Il s'agit d'une maladie mortelle due à un processus auto-immun responsable de la destruction progressive des îlots de Langherans qui sont les cellules endocrines du pancréas.
Croissance alarmante
En 2010, l'incidence de cette maladie dans la région d'Alger était de 22,3 cas pour 100 000, en 2014, l'incidence a affiché 30,7 cas pour 100 000. Des chiffres jugés alarmants par le Pr Achir qui note que la prévalence de cette maladie est croissante chez les enfants de 0 à 4 ans alors que le tiers des patients diagnostiqués avaient moins de 5 ans.
Pour lui, s'agissant de la capitale, une étude épidémiologique globale et la tenue de registres similaires devraient révéler l'ampleur de cette maladie au niveau national. C'est d'ailleurs le même constat qu'a établi le Pr Touhami Mahmoud, chef du service de pédiatrie du Centre hospitalo-universitaire d'Oran (CHUO) qui révélait, il ya quelques jours à l'APS, qu'«il y a 20 ans, nous enregistrions quelque 500 nouveaux enfants diabétiques chaque année. Actuellement, nous en avons plus de 3000 nouveaux cas chaque année à l'échelle nationale».
Implication parentale
Le Pr Achir a mis en exergue les spécificités du traitement du diabète infantile, qui s'avère très lourd d'autant plus que l'enfant est loin d'accepter le protocole qui s'impose et qui consiste en deux piqûres quotidiennes au moins. Pour lui, «l'implication des parents et de l'entourage est primordiale dans la prise en charge du patient, alors que nous remarquons que les familles achètent le médicament mais négligent l'aspect diététique, activité physique et psychologie de l'enfant».
L'implication des parents fait toute la différence, s'agissant d'une maladie qui demande du temps et de la patience, notamment pour la maman qui supervise l'alimentation et les injections d'insuline, ceci sans oublier les aspects liés aux tentations diverses auxquelles sont confronté l'enfant et l'adolescent dont les besoins sont énormes et difficilement maitrisables. L'orateur a d'ailleurs expliqué que les familles ne sont pas assez informées des complications inhérentes à cette maladie et qui se font observer de plus en plus tôt en Algérie en raison de la non-maîtrise de l'hypoglycémie qui s'avère néfaste chez l'enfant diabétique.
Prise en charge multidisciplinaire
En conclusion, le Pr Achir note que le pronostic de la maladie demeure, en grande partie, lié à la qualité de la prise en charge et à l'éducation thérapeutique. Selon lui, «pour arriver à un équilibre glycémique optimal, il faut tenir compte du contexte socioculturel et familial, des ressources financières, des aspects psychologiques du petit diabétique…»


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