s'est déroulée en fin de semaine au niveau de la maison de jeunes, en plein centre-ville de Ghardaïa. Encadrée et animée par Younes Baba Nedjar (directeur de l'OPPVM) et son adjoint Ramdane Kamel, lors de cette journée de formation placée sous le slogan «Patrimoine culturel, valeur économique», les communications étaient surtout axées sur l'absence d'un musée digne de ce nom et de la région de Ghardaïa, mais aussi et surtout sur l'indigence de la formation de véritables guides touristiques culturels à même de mettre en exergue devant les touristes la richesse du patrimoine culturel de la vallée du M'zab, classée en 1982 au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. «Partant du postulat que la majorité des touristes qui visitent la vallée sont des étrangers, nous avons exigé que tout postulant guide devra maîtriser au moins trois langues, généralement l'arabe, le français et l'anglais. Mais nous formons aussi des guides maîtrisant l'allemand, l'espagnol et l'italien», souligne Kamel Ramdane. Pour Younès Baba Nedjar, «cette formation permettra, outre le fait de faire connaître au monde nos richesses patrimoniales, de spécialiser des guides sur le paysage architectural de la vallée du M'zab, dans son volet culturel, en parfaite homogénéité avec son espace urbanistique à nul autre pareil». Le problème de la rareté des visiteurs dans les quelques musées de la wilaya de Ghardaïa, notamment celui d'El Ménéa, renfermant pourtant des trésors paléontologiques, et ceux de Metlili et de Dhaia Ben Dahoua, a été soulevé par les conférenciers qui ont aussi évoqué le rôle des musées en tant que réservoirs de collections d'objets appartenant à une succession d'époques historiques que de lieux d'histoire et de mémoire. Il faut aussi souligner l'absence de public, l'auditoire clairsemé n'a pas été vraiment en phase avec le sujet du jour. Déficit de communication ou indifférence ?…
