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Bonnes feuilles d'automne
Publié dans El Watan le 31 - 10 - 2016

La trame de l'histoire se situe entre 2013 et 2014 à Oran. Le personnage principal, qui n'est autre que Wahid, est bien campé tout au long d'une pagination de 288 pages. Agé de 37 ans, ce passionné du septième art est un névrosé, vivant en marge de la société. Il gagne sa vie en exerçant le métier de correcteur spécialisé dans la langue française. Il s'est tissé quelques réseaux qui lui permettent de subvenir à ses besoins en corrigeant des livres d'auteurs et des thèses d'étudiants.
Yasmina, divorcée avec trois enfants, est l'une de ses rares amies, dont la présence à ses côtés ne l'exaspère point. Cette enseignante de français du troisième palier décide de démissionner pour ouvrir une librairie à Oran. Au cours d'une discussion fort animée, Yasmina pousse Wahid à s'essayer à l'écriture littéraire comme moyen de thérapie. Elle est persuadée que derrière le tempérament de son ami se cache une âme d'écrivain. Une idée saugrenue dans un premier temps pour Wahid mais qui finit par mûrir avec le temps. Il se décide ainsi de se lancer dans le mécanisme de l'écriture sans vraiment y croire : façon singulière, comme il le dit si bien, de se désennuyer. Il mène à bien son projet d'écriture en publiant un remarquable roman, très apprécié par la presse nationale. Une vente-dédicace est même organisée dans la librairie de Yasmina.
Le roman d'Akram El Kebir est singulier de par sa construction, en faisant s'entremêler deux parcours initiatiques, qui, au départ, n'avaient rien pour se croiser. En effet, Vivement septembre se décline sous la forme d'un double roman. Il y a le livre de l'auteur et le livre du héros Wahid. A ce propos, le journaliste et auteur, Akram El Kebir, nous a confié, vendredi au Sila, lors de sa vente-dédicace, que ces deux livres en un livre l'avaient un peu amusé de faire écrire au personnage un livre ensuite d'offrir ce livre aux lecteurs. «J'ai aimé cet exercice. Il ne s'agit nullement d'une continuité de l'autre livre. Il y a juste de temps en temps des petites insinuations, des clins d'œil d'un livre à un autre. Il s'agit d'un livre complètement différent», précise-t-il.
Ce roman est un exercice qui plaît à l'auteur, d'autant plus que cela le change du journalisme qui demande plus de rigueur. Selon lui, l'écriture romanesque est un vrai plaisir, une échappatoire, donnant naissance à des personnages, de laisser vagabonder son imaginaire et de ne pas se donner de limites. Concernant le choix du titre, Vivement septembre, ce dernier ne reflète pas le contenu. Il s'agit plutôt de la dernière réplique du livre. Akram précise que le titre en question a été choisi à la dernière minute: «J'ai trouvé que le titre était bien, car quand on dit vivement septembre, on sort de l'été et de la fournaise caniculaire. Le temps se rafraîchit un peu.
On rentre dans une nouvelle année académique. C'est la possibilité de tourner la page et de recommencer une nouvelle page blanche. Il y a quelque part un espoir dans le mois de septembre». Autre confidence de la part d'Akram El Kebir. Cette histoire ne devait pas être écrite ainsi. Au tout début, cela devait faire l'objet d'une nouvelle dont la thématique portait sur la narration d'une personne suicidaire, voulant découvrir l'au-delà par curiosité, le tout servi avec un humour noir. «Par fainéantise, argue-t-il, je n'ai jamais écrit cette nouvelle.
Les années ont passé et petit à petit, l'histoire s'est enrichie et s'est transformée en donnant naissance à ce présent roman». Il est à noter qu'Akram El Kebir est l'auteur de deux autres romans : N'achetez pas ce livre, c'est une grosse arnaque (2005) et Les gens d'Oran, en version internet et d'une nouvelle, Et si on ne donnait pas de titre à ce livre. Après sa participation au Sila 2016, il compte présenter ce dernier-né, prochainement à Oran.


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