Abderrazak Makri (MSP), Mohcine Belabbas (RCD), Mohamed Douibi (Ennahda), Lakhder Benkhelaf (Adala) et Ahmed Benbitour, ont affirmé, dans un communiqué commun, que leurs positions par rapport aux prochaines élections « s'inscrivent dans les mêmes objectifs qui les avaient incités à se regrouper pour protéger la nation algérienne de la mentalité et des pratiques du système politique, qui constitue la seule menace contre la stabilité du pays ». La CLTD a réitéré, à la même occasion, son attachement aux principes de la transition démocratique, transcrits dans la plateforme de Mazafran, adoptée en juin 2014. A l'issue de la rencontre, le président du MSP a confirmé, sur sa page Facebook, ce qui était déjà prévisible : « Il apparaît lors de la réunion de la CLTD que tous les partis vont participer aux législatives… Il reste à savoir ce que décideront les instances de chacun des partis… Cela ne va pas tarder ». Le RCD n'a pas entretenu le suspens autour de ces échéances électorales. Son Conseil national a décidé, le 7 octobre dernier, de participer aux législatives de 2017. Le MSP, Adala et Ennahda, tous d'obédience islamiste, doivent attendre l'accord de leurs conseils consultatifs, une simple formalité quand on connaît l'emballement que suscite la députation parmi les cadres des différentes formations politiques.
Jil Djadid, formation dirigée par Soufiane Djilali, a claqué la porte de la CLTD depuis juin dernier, sur fond de divergences liées à son choix de boycotter les élections.