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Secteur de la santé : Le dur métier des sages-femmes
Publié dans El Watan le 02 - 03 - 2010

L'hôtel militaire de Blida a abrité tout récemment une session de formation pour les sages-femmes, initiée par l'Observatoire algérien de la femme (OAF).
Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un programme annuel destiné à la femme et intégrant tout au long de l'année 2010 un ensemble de formations dont la visée principale est l'humanisation du secteur de la santé par la promotion des aspects relationnels dans les hôpitaux, blocs de maternité et établissements de santé de proximité. Selon Mme Chafia Djaâfri, présidente de l'OAF, ces cycles de formation vont concerner, durant l'année 2010, les 48 wilayas du pays. « Par ces actions, nous voudrions contribuer à l'humanisation de l'action médicale. Les gens se plaignent souvent des prestations proposées en maternité. Ce qu'il faut comprendre, cependant, c'est que 90% des problèmes liés à l'exercice du métier de sage-femme sont dus à la surcharge de travail », nous dira notre interlocutrice. Et de poursuivre : « Il y a là un véritable problème de confusion de tâches. On ne peut pas être au four et au moulin. Il faut former encore davantage d'effectifs pour répondre à la demande liée à l'accroissement du nombre des naissances. »
Pour la bonne prise en charge du bébé et de la maman, la norme de l'OMS fixe une moyenne de quatre accouchements par jour. Mais, précise une sage-femme : « Avec des heures de travail qui peuvent aller, pars moments, au-delà des 24 heures, nous faisons parfois plus de 30 accouchements par jour. » L'autre aberration signalée par les sages-femmes que nous avons rencontrées est la fermeture des écoles de sages-femmes. « Toute profession a son école. Les sages-femmes palestiniennes font quatre ans d'études, les françaises et les canadienne en font cinq, alors que ls algériennes sortent du lot en n'en faisant que trois ! Il est nécessaire de réviser la durée de cette formation, et le métier de sage-femme doit nécessairement apparaître dans le code de santé publique », insiste Mme Belgroune, présidente de la commission santé au niveau de l'OAF.
Les sages-femmes déplorent, par ailleurs, le fait qu'elles accomplissent, sans aucune couverture légale, des actes médicaux supplémentaires, lesquels, de surcroît, ne sont même pas rémunérés. « Pour la femme qui est à son premier accouchement, l'épisiotomie se présente parfois comme la seule solution. Là, il s'agit d'un acte chirurgical, alors que nous sommes payées en tant que paramédicales. Et si nous fautons, nous sommes sanctionnées comme des médicaux », regrette encore notre interlocutrice.


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