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Wilaya de Boumerdès : Les oubliés de Chaâbet El Ameur
Publié dans El Watan le 03 - 03 - 2010

Les salles de soins des villages Aït Ali, Aït Boudoukhane et Ouled Ben Tafat, dont les travaux ont été lancés en 2005, n'ont pas encore ouvert leurs portes.
La commune de Chaâbet El Ameur, dans la wilaya de Boumerdès, accuse un retard énorme en matière de développement. « La vie est très difficile dans notre commune », déclare un habitant du centre-ville. La commune n'a pas bénéficié d'un programme de développement conséquent depuis plus de dix ans. Les habitants de cette région du sud-est de Boumerdès affrontent seuls leurs problèmes. Pourtant, Chaâbet est l'une de plus grandes communes de la wilaya, avec ses 72 km2 et ses 32 000 habitants. La commune recèle des potentialités agricoles très importantes qui ne sont pas exploitées.
Malgré cela, elle s'enfonce de plus en plus dans la misère. Dans le volet logement, la commune n'a bénéficié que de faibles programmes très en deçà de ses besoins. Cinquante logements ont été réalisés en 2009, qui attendent toujours d'être livrés. Quarante autres ont été réceptionnés depuis plus de trois ans et ils ne sont toujours pas distribués. Soixante-quatre autres logements, squattés en 2001 à la faveur des évènements du Printemps noir, sont toujours occupés d'une manière illégale. Aucune solution à ce problème n'a été trouvée pour le moment. L'aide à l'habitat rural est la seule formule proposée actuellement aux habitants. « L'aide à l'habitat rural n'est pas limitée. Toutes les demandes seront examinées et satisfaites, sauf les cas de dossiers incomplets », dit le P/APC.
D'un autre côté, la commune souffre des retards de réalisation des projets qui lui sont affectés. Les salles de soins des villages Aït Ali, Aït Boudoukhane et Ouled Ben Tafat, dont les travaux ont été lancés en 2005, n'ont pas encore ouvert leurs portes. Les habitants continuent de parcourir des kilomètres pour se faire soigner dans les établissements de santé du chef-lieu communal. Ces structures sanitaires sont totalement absentes dans d'autres villages, comme Aït Essaïd. Dans d'autres encore, comme Amar Asefla, les salles de soins demeurent fermées depuis les années 1990.
La commune enregistre également des retards affectant des projets inscrits depuis des années. À l'exemple de celui de la bibliothèque communale et de la crèche dont les travaux sont à l'arrêt pour des raisons financières. Les routes de la commune sont presque toutes dégradées. Elles font l'objet de réclamations des villageois depuis des années.
La route menant au village Sidi Saâd est impraticable et n'a fait l'objet d'aucune opération de revêtement depuis son ouverture à la fin des années 1980. Dans le chapitre de l'aménagement urbain, la localité accuse un grand retard. Les rues de la ville sont totalement délabrées. Les trottoirs sont détériorés et ils sont squattés par des commerçants clandestins. Des dizaines de baraques poussent dans les quatre coins de la ville. Ce décor hideux est davantage enlaidi par un marché de fruits et légumes au centre-ville. Le transfert dudit marché, décidé récemment par l'APC, n'a pas été du goût des commerçants qui refusent de quitter les lieux.
À ce propos, le P/APC, M. Kezadri Lounès, nous dira : « Nous avons prévu le transfert de ce marché vers un autre endroit afin de nous permettre d'engager des études d'aménagement urbain au centre-ville. Les commerçants refusent de partir et sans ce transfert aucune action ne pourra être menée. » Depuis août 2009 la situation reste inchangée et un bras de fer est engagé entre le P/APC et les commerçants.


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