Les plus dégradés seront pris en charge financièrement par le ministère des Moudjahidine, selon le directeur du secteur à Mila, alors que les autres seront aménagés dans le cadre des PCD ou de la convention passée récemment entre la direction des moudjahidine et le secteur de la formation professionnelle. Selon Karim Ghadbane, directeur des moudjahidine, le ministère de tutelle vient d'allouer une enveloppe de 200 millions de centimes au profit des travaux prévus aux cimetières de Zeghaïa et Aïn Tinn, considérés comme prioritaires en raison de leur état actuel. «Ces deux cimetières, qui abritent près de 500 sépultures, sont dans un état de dégradation avancée, c'est pourquoi ils feront l'objet de travaux de réparation en priorité». Selon notre source, six autres cimetières se trouvent dans le même état, mais faute de moyens financiers, leur aménagement a été dévolu aux collectivités locales. «En plus des deux cimetières précités, il y en a six autres dans un état de délabrement inquiétant, mais vu les restrictions actuelles des dépenses, le ministère ne peut en financer les travaux de réhabilitation. Ceux-ci seront aménagés par les APC». Pour les cimetières restants, au nombre de 24, notre interlocuteur précise qu'ils seront traités par les stagiaires des CFPA, en vertu d'un accord conclu récemment entre les deux parties. «Les stagiaires en maçonnerie, en peinture et en ferronnerie apporteront leur concours à ces opérations», explique M. Ghadbane.
