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Misère et insalubrité estivales
Publié dans El Watan le 21 - 08 - 2017

Le critère le plus commun à toute cette effervescence estivale qui sévit à Jijel et sur sa corniche est le manque de toute notion de propreté. Loin des plages, c'est dans certains restaurants que les mesures d'hygiène sont les plus absentes. Des jeunes mal rasés, en tenue sale et misérable, ne se lassent pas de se comporter de la même manière que dans n'importe quel autre endroit. Proposant à leurs clients un menu, que Dieu seul sait dans quelles conditions il a été préparé, ils se pressent de servir une clientèle qui n'est jamais exigeante. «C'est sale, trop sale même», lâche-t-on le plus souvent pour dénoncer cet état des lieux des plus déplorables. Des couches épaisses de crasse noirâtre, mêlées à de la graisse cuite, couvrent le sol dans des salles et des terrasses que le va-et-vient des clients a fini par transformer en de véritables capharnaüms. Outre la saleté, le désordre et l'anarchie sont les maîtres absolus dans ces lieux censés accueillir des clients dans les meilleures conditions.
«Mais on n'exige rien, on mange, on paie et on part sans manifester le moindre mécontentement ou faire la moindre remarque», se désole-t-on. Dans ces conditions, c'est le client qui accepte de ne pas être roi. «Il n'est point exigeant du moment qu'il accepte d'être servi dans ces conditions», rétorquent d'autres. Si certains restaurateurs tiennent à offrir une meilleure qualité de service pour soigner l'image de leurs établissements, notamment au centre-ville de Jijel, la situation tend à être la même quand il n'est plus question de respecter quelques mesures élémentaires d'hygiène. Dans les cafés, les fastfoods, les crémeries, c'est toujours le client qui s'attable sans faire attention à ce qu'il consomme. Et c'est dans ce contexte que l'hygiène est également la grande absente sur les plages, quand ce sont les estivants qui abandonnent tout sur le littoral, une fois leur baignade terminée. Un tas de déchets sont jetés pêle-mêle à même le sable sur des plages, livrées, à leur tour, à leur propre misère.
A Sidi Abdelaziz, des conteneurs et des baraques en roseaux «garnissent» toute la zone de baignade dans un décor des plus hideux. Mais le plus grave est cette absence de toute mesure de dissuasion pour empêcher des estivants d'aller se baigner dans des zones extrêmement polluées, voire dangereuses, en raison du déversement des eaux usées et de produits chimiques toxiques sur leurs rivages. Si cette situation est monnaie courante dans certaines plages, à Azouay, à la cité Bourmel, dans la ville de Jijel, ce sont des matières qui peuvent s'avérer très nocives pour la santé qui y sont déversées.
A l'entrée de cette zone désaffectée, le visiteur est d'abord choqué par l'état misérable d'une cité encore à l'état d'auto-construction. Des garages et des carcasses de maisons, implantées au milieu d'un tas d'ordures et de poussière sont louées dans des conditions qui échappent à tout contrôle des pouvoirs publics, à des estivants venant des wilayas de l'intérieur, qui ne connaissent pas les lieux. Un peu plus loin, le décor est planté par une décharge sauvage qui pollue davantage l'endroit. Sur un sable jonché de détritus, des familles entières, nullement incommodées par les mauvaises odeurs ou ne prêtant aucune attention à ce qui les entoure, s'installent. Leurs enfants se jettent dans une mer qui a perdu toute sa couleur naturelle et dont la plage est interdite à la baignade pour raison de pollution. «On aurait pu avertir les gens par des affiches les mettant en garde contre le risque de baignade dans cette plage», fait remarquer un visiteur, resté stupéfait devant l'état d'insalubrité et de pollution de ce littoral.


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