Cette année, la Tunisie, le Maroc et l'Algérie sont les ambassadeurs du 7e art maghrébin au Cinemed. L'évènement s'ouvre ce vendredi à Montpellier. « Vent du Nord », « Volubilis » et « Les Bienheureux » sont les longs-métrages de ces trois pays respectifs, sélectionnés pour le prix de l'Antigone d'Or. « Les Bienheureux » Ce film de co-production franco-belge et qatarie a été réalisé par Sofia Djama. Il s'agit là de son premier long-métrage. En 2012, cette jeune réalisatrice algérienne avait fait parler d'elle au festival Cinemed avec « Mollement, un samedi matin ». Ce court-métrage, adapté d'une de ses nouvelle, avait été primé entre autres à Clermont-Ferrand. « Les Bienheureux » revient sur le parcours d'un couple durant la décennie noire qui a tourmenté l'Algérie durant les années 1990.
« Volubilis » Le réalisateur renommé Faouzi Bensaïdi représente le Maroc avec son long-métrage « Volubilis ». Ce film en co-production franco-marocaine raconte le parcours dramatique d'un jeune couple marocain. Abdelkader est vigile et Malika est employée de maison. Ils viennent de se marier et sont fous amoureux. Malgré des problèmes d'argent, ils rêvent d'emménager ensemble et de vivre leur amour. Un jour, Abdelkader va vivre un épisode d'une grande violence et d'une grande humiliation qui va chambouler leur destin.
« Vent du Nord » La Tunisie est présente dans la sélection des long-métrages avec « Vent du Nord ». Dirigé par Walid Mattar, jeune réalisateur tunisien, ce film raconte les trajectoires similaire de deux hommes, Hervé, un pêcheur français, et Fouad, un chômeur tunisien qui tentent de poursuivre leurs rêves. En 2010, Walid Mattar a été récompensé au Cinemed avec son quatrième court-métrage « Condamnations ».
Parmi les autres films sélectionnés, nous retrouvons « Wajib ». Réalisé par la palestino-américaine Annemarie Jacir, ce long-métrage de 1h36m évoque le conflit de générations entre un père palestinien et son fils lors de la tenue d'une fête de mariage. La rive nord de la méditerranée est, quant à elle, présente avec « Luna », un film français réalisé par Elsa Diringer, « Manuel » de l'italien Dario Albertini et « Requiem pour madame J. », une co-production serbo-bolgaro-macédoine, réalisé par Bojan Vuletic. Le prix de l'Antigone d'Or sera décerné samedi 28 octobre. Il est présidé par Aure Atika (comédienne, réalisatrice) en présence d'Anne-Dominique Toussaint (productrice), de Tahar Ben Jelloun (écrivain), de Thierry de Peretti (réalisateur) et de Swann Arlaud (acteur).