L'ASM Oran semble se complaire dans sa situation, à savoir collectionner les mauvais résultats comme des petits pains, et ce, depuis le coup de starter de la compétition, au point que l'équipe est dans la peau d'un futur relégable. Et au train où vont les choses, la route menant à la division amateur est devenue maintenant une réalité tangible pour tout l'entourage asémiste. Malgré la mauvaise passe dans laquelle s'est englué le club, personne n'ose lever le petit doigt. Le pire dans toute cette histoire, c'est que dirigeants, opposition et fans s'entredéchirent à qui mieux mieux, laissant l'équipe se débattre dans une situation qui ne plaide guère en sa faveur. Un vrai gâchis pour l'une des plus prestigieuses écoles du football national, qui a enfanté les plus grands joueurs et qui a été un réservoir des plus prolifiques pour l'EN. Et dire que l'objectif cette saison était le retour en Ligue 1, mais quelques mois plus tard, c'est la grande désillusion, suivie d'une déchirure par le biais de changements intempestifs d'entraîneurs, le départ des cadres de l'équipe, plusieurs mois impayés pour les joueurs, piquets de grève à gogo, le tout marqué par de nombreuses prises de bec supporters-direction du club. Un vrai capharnaüm qui risque d'envoyer l'ASMO dans les abysses du football national. Le club risque en effet de connaître le sort funeste de beaucoup d'illustres clubs qui ont marqué de leur sceau le football national, à l'instar de Hamra Annaba, l'ESG, l'OMR, la DNC, le MOC et tant d'autres, la liste est trop longue pour les citer toutes.