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ONU : Israël a commis des crimes de guerre dans la bande de Ghaza
Publié dans El Watan le 02 - 03 - 2019

La Présidence palestinienne a souligné que ce rapport confirmait ce qu'elle avait toujours dit, à savoir que l'occupation israélienne commettait des «crimes de guerre» contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, y compris à Al Qods (Jérusalem-Est), occupée et
annexée par l'entité sioniste en 1967.
Le rapport d'une commission d'enquête de l'ONU, publié jeudi, a recommandé qu'Israël lève immédiatement le blocus de la bande de Ghaza et l'accuse d'avoir perpétré des crimes de guerre qui doivent être jugés par la Cour pénale internationale. Dans un communiqué publié le même jour, la présidence palestinienne s'est félicitée du rapport des enquêteurs de l'ONU sur les crimes de guerre de l'occupation israélienne perpétrés contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza.
La Présidence palestinienne a souligné que ce rapport confirmait ce qu'elle avait toujours dit, à savoir que l'occupation israélienne commettait des «crimes de guerre» contre le peuple dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, y compris à Al Qods (Jérusalem-Est), occupée et annexée par l'entité sioniste en 1967. La Présidence a ajouté que la Cour pénale internationale devrait agir immédiatement pour ouvrir une enquête sur ces crimes.
Enfin, la présidence palestinienne a conclu en affirmant qu'il est temps de tenir l'occupation israélienne pour responsable de ces crimes et qu'il ne reste pas un Etat au-dessus des lois. Cette réaction est survenue suite à une enquête menée par une commission de l'ONU ayant révélé qu'il existait des preuves que l'occupation israélienne avait perpétré des «crimes contre l'humanité» au cours de sa répression des manifestations populaires pacifiques dans les régions frontalières de la bande de Ghaza avec l'Etat hébreu.
«Les soldats israéliens ont commis des violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains, dont certains sont des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité et Israël doit immédiatement enquêter», a déclaré Santiago Canton, chef de la Commission d'enquête internationale indépendante dans les Territoires palestiniens occupés.
La commission a indiqué : «Des tireurs d'élite ont tiré sur plus de 6000 manifestants non armés. Parmi ceux qui se trouvaient chaque semaine sur les lieux des manifestations, il y a des raisons logiques de croire que des tireurs d'élite israéliens ont tiré sur des journalistes, des agents de santé, des enfants et des personnes handicapées», a-t-elle précisé. Toujours selon le rapport, l'occupation israélienne aurait tué plusieurs enfants qui jouaient au football près de la barrière de séparation et ne menaçaient personne.
Plus de 250 citoyens palestiniens, dont des femmes, des enfants, des journalistes et des secouristes, ont été tués par des tireurs d'élite de l'armée de l'occupation israélienne depuis le 30 mars 2018, lors de leur participation à des manifestations populaires le long de la frontière de la bande de Ghaza avec Israël. Ces manifestations lancées le 30 mars 2018 réclament le droit de retour des réfugiés palestiniens ayant été forcés de quitter leurs terres et leurs maisons en 1948 et la levée de l'embargo imposé par Israël à la bande de Ghaza depuis une douzaine d'années.
Israël a rejeté le rapport
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, qui fait face actuellement à de graves accusations de corruption à quelques semaines des élections générales anticipées prévues au mois d'avril, a dénoncé les conclusions de la commission d'enquête de l'ONU. «Le Conseil établit de nouveaux records d'hypocrisie et d'attitude mensongère motivée par sa haine obsessive d'Israël», a dit Netanyahu sur Twiter. Son ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a dénoncé un rapport «hostile, mensonger et partial».
Ce sont là les déclarations habituelles des dirigeants israéliens et des gouvernements successifs de l'Etat hébreu, qui perpètrent régulièrement, depuis la création d'Israël, des crimes flagrants contre le peuple palestinien, mais qui se font passer pour des victimes de «la barbarie palestinienne et arabe». Le gouvernement de droite israélien a d'ailleurs refusé de coopérer avec les trois enquêteurs de L'ONU et leur a interdit l'entrée en Israël. La commission a procédé à 325 entretiens avec des victimes, des témoins et des sources et recueilli plus de 8000 documents.
Elle a aussi eu accès à du matériel audiovisuel, dont des enregistrements réalisés par des drones. La commission aurait, également, désigné les responsables présumés des meurtres, notamment des tireurs d'élite et des commandants militaires, et les transmettrait à Michelle Bachelet, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, pour renvoi à la Cour pénale internationale.


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