La sixième édition du semi marathon féminin d'Aïn El Hammam, organisé vendredi dernier dans le cadre des festivités de la journée mondiale de la femme, a drainé 1300 coureuses, toutes catégories confondues. Le mouvement des athlètes, conjugué avec celui des parents, accompagnateurs des fillettes, a donné une image festive à la ville de l'ex Michelet. La ville habituellement plongée dans la léthargie, les vendredis, s'est réveillée très tôt sous les cris des fillettes qui allaient rejoindre le point de départ de la course. Cette ambiance allait durer toute la matinée avec les arrivées sporadiques des petites catégories, avant celles, tant attendues, des grandes dont la file s'était étendue sur plusieurs kilomètres. Si la palme est revenue aux jeunes filles rompues à ce genre de course, les amatrices qui ont parcouru dix sept kilomètres, distance séparant le centre d'Iferhounène du chef-lieu d'Aïn El Hammam, méritent d'être citées. Nous avons même aperçu la doyenne de la course, une vieille femme de 81 ans. Les participantes de tous âges et de toutes les professions déclarent être venues «pour le sport», pour certaines alors que d'autres, venues des wilayas telles Tlemcen, Annaba ou Alger, disent qu'elles sont là «pour le plaisir d'admirer ces paysages avec comme arrière plan le majestueux Djurdjura enneigé». Les marathoniennes qui ont participé aux éditions précédentes reviennent, elles aussi, «non pas pour la prime offerte aux premières mais en tant que touristes», sachant qu'elles sont bien reçues dans le cadre agréable de l'auberge de jeunesse, coorganisatrice de la manifestation avec l'APC en collaboration avec d'autres partenaires.
