L'esthétique de la trémie, qui devait être un « ouvrage d'art » digne de ce nom a finalement été une œuvre complètement ratée, de l'avis de tout le monde. La trémie de Chlef, dont la mise en service remonte à trois ans, subit de fréquents tassements de terrain sur les bretelles. Les derniers en date ont été enregistrés tout récemment sur la voie menant au Nord de la wilaya, en direction notamment de l'agglomération de Haï El Houria et de l'aéroport international de Ténès. Cela rend particulièrement difficile la circulation sur ce tronçon, avec une série de déformations et de crevasses. Les travaux de rafistolage menés à coups de milliards de centimes n'ont pu empêcher une telle situation qui perdure, malheureusement, depuis l'inauguration de cet ouvrage. Á chaque précipitation, les passages en question s'affaissent et deviennent dangereux pour les automobilistes, surtout ceux circulant de nuit. Les Chélifiens ne cachent pas leur colère à la vue de ce spectacle désolant qui est synonyme, à leurs yeux, d'échec et de bricolage, comparativement aux projets similaires réalisés dans d'autres wilayas avoisinantes. Le même constat est valable pour l'esthétique de la trémie, car ce qui devait être un « ouvrage d'art » digne de ce nom a finalement été une œuvre complètement ratée, de l'avis de tout le monde. Il convient de signaler que les défauts et déformations constatés ont nécessité des dépenses supplémentaires de plusieurs milliards de centimes. Rappelons qu'une enquête avait été diligentée par les services concernés pour faire la lumière sur cette affaire aux conséquences désastreuses pour le Trésor public et la circulation des personnes et des biens. A ce jour, aucune information n'a filtré sur ce dossier.
