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Violence, délinquance et insécurité
Publié dans El Watan le 22 - 04 - 2010

La violence et les agressions prennent, au fil des jours, des proportions inquiétantes dans nos cités qui, par endroits, sont devenues des coupe-gorge. A Bourouba, La Montagne, Laâqiba, La Casbah, Bab El Oued, Oued Korich, pour ne citer que ces zones urbaines populeuses, le sentiment d'insécurité se conforte. La petite délinquance (pas aussi petite que ça !) s'en prend à la quiétude des habitants de jour comme de nuit. L'oisiveté née du chômage, conjuguée à la consommation de la drogue, donne des idées aux coupe-jarrets qui œuvrent à leur basse besogne sans qu'ils soient pour autant inquiétés. Les sinistres épisodes alimentés, il y a quelques mois, par des bandes rivales à Bab El Oued, la descente en règle d'une poche de jeunes gangs déchaînés dans les parages de l'ex-Carrière Jobert, les passagers d'un bus dépouillés en plein jour dans la circonscription d'El Harrach et, tout récemment, le meurtre d'un père de famille dans La Casbah, donnent froid dans le dos.
Le mobile de l'acte irréparable commis dans la rue qui abrite Haouanet Sidi Abdellah n'est pas motivé par les volutes de filets de foie frits qui encensent l'espace, mais par le fait qu'un pauvre riverain ait osé inviter des jeunes à faire moins de boucan sous sa fenêtre. Un esclandre s'ensuivit et puis le drame. Sans faire dans l'alarmisme, cette triste scène génère chez les paisibles citoyens l'incertitude. Un quotidien qui fait naître par ricochet — c'est légitime — la peur. Un quotidien qui demeure, le moins qu'on puisse dire, préoccupant. On a beau se garder aussi de faire dans l'humeur chagrine, mais des processions de touristes qui, depuis quelques années, s'aventurant à visiter le dédale de la ville de Sidi Abderrahmane, l'ont appris à leurs dépens.
Ils ne sont pas épargnés pour autant par cette délinquance qui les soulage de leur bien. « Autrefois, à l'époque coloniale, il y avait un poste de police au cœur de l'ancienne médina, précisément à hauteur de la rue des Abderrames », me rappelait un octogénaire casbadji qui, non sans un pincement au cœur se dit outré par la bassesse et la conduite négative dont fait montre une frange de jeunes qui imposent leur diktat en toute impunité. « Bien que quelques « police offices » soient implantés dans la périphérie de la casbah, nous interpellons la puissance publique pour sécuriser les quartiers, à travers de fréquentes patrouilles de la force publique », renchérit une dame qui s'escrime, par ailleurs, à se frayer un passage pour rallier ses pénates au milieu d'un tohu-bohu créé par les petits nababs du négoce de la rue — bombant le torse et bravant l'autorité.


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