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Hind Mimouni. Organisatrice de l'Oriental Fashion Week de Paris : « Défilés dédiés à la promotion de la haute couture orientale »
Publié dans El Watan le 24 - 04 - 2010

Diplômée en droit et en management, Hind Mimouni Joudar a commencé sa carrière en tant que juriste-conseil d'entreprise, pour créer par la suite son propre cabinet de consulting management. Passionnée de mode depuis sa tendre enfance, elle a sillonné le monde à la découverte de stylistes internationaux. Elle a organisé plusieurs défilés dédiés au caftan. Elle revient avec plaisir sur cette première édition de l'Oriental Fashion Wear de Paris.
Quel est l'objectif de la première édition de l'oriental Fashion Week de Paris ?
L'objectif de cette première fashion Week de Paris est de faire connaître la culture orientale à travers le costume. Ce n'est pas du tout pour faire du business. C'est un coup de cœur culturel et artistique à la fois.
Pourquoi cet intérêt pour l'orient ?
J'ai beaucoup d'affection pour cette culture que j'ai découverte en France. Je suis d'origine marocaine. Je ne sentais pas l'orient au Maroc. Pour moi, c'était beaucoup plus un pays occidental, à cheval sur les deux cultures. Quand j'étais étudiante, le jeudi soir, j'allais à l'institut du monde arabe pour me documenter sur les auteurs et les philosophes arabes. Je suis tombée amoureuse de cette culture. Je suis également intéressée par l'Histoire de France. Je voulais comprendre. J'avançais dans cette fascination personnelle, sans trop comprendre ce qui allait se passer par la suite .J'ai trouvé des points communs de part et d'autre. La fascination de l'Orient pour l'occident. Je me retrouvais dans cette fascination quelque part. Comme je suis de double culture, cela me plaisait et me réconfortait. Pour moi, la styliste Yasmina est la personne appropriée pour représenter l'Algérie. Je suis en admiration devant ses créations. La personnalité de Yasmina est extraordinaire. Nous avons invité une dizaine de stylistes et créatrices de bijoux.
Comment s'est effectuée la sélection des stylistes ?
La sélection s'est faite naturellement, puisque nous étions en contact avec la plupart des stylistes invités. Nous avons déjà travaillé avec certains d'entre eux. Mon associée, Lynda Adadi, en a connu d'autres par le biais de son travail. Nous leur avons présenté le projet. Chaque styliste devait présenter une nouvelle collection d'une dizaine de tenues. Nous recherchons l'exclusivité. Nous avons retenu des stylistes de renommée internationale Après cette première édition réussie, comptez-vous en instituer d'autres ? Nous comptons organiser trois rendez-vous par an dans les trois capitales de la mode, en l'occurrence Paris, Londres et New York. Nous voulons montrer et faire connaître cette culture. Nous voulons être en même temps au même niveau que les autres par rapport à la haute couture. La haute couture orientale reste un travail d'artisan et de protection du patrimoine. Je pense qu'elle a toute sa chance dans le monde de la mode actuel. Notre ambition est d'avoir des partenaires pour nous aider à avancer. Le projet doit vivre avec ou sans nous. Nous cherchons des gens qui soient volontaires pour essayer de hisser vers le haut cette haute couture. Nous allons grandir avec d'autres personnes.
Pourquoi avoir choisi uniquement cinq pays ?
Comme c'est la première édition, il faut aller doucement. Plus tard, nous nous élargirons. On aimerait bien participer à la préservation du patrimoine culturel et artistique de l'Orient.
Quel est votre regard sur le marché de la mode internationale ?
Derrière chaque créateur, il y a une industrie de la mode. C'est aussi relancer l'économie et un engagement par rapport à cela. Il y a plusieurs corps d'artisans et d'heures de travail. L'Algérie et le Maroc sont des pays importants pour nous. Nous voulons apporter un plus avec une ouverture vers l'international. On aimerait faire un événement qui soit utile et ouvert.
Justement, ne caressez-vous pas le rêve d'organiser un défilé de mode en Algérie ?
C'est mon rêve le plus absolu. J'adorerais organiser un événement comme cela en Algérie. Surtout qu'en Algérie, il n' y a pas encore d'événements d'ampleur internationale. Qu'on fasse venir des créateurs internationaux et qu'on fasse une fashion Week à Alger. Je ne connais pas très bien l'Algérie, mais je reste ouverte à toute proposition. Organiser un événement en Algérie, c'est apporter le savoir-faire des autres et faire des échanges fructueux avec les algériens.


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