Les habitants de la ville de Benabdelmalek Ramadane, une cité balnéaire située à 32 km à l'est de Mostaganem, sont totalement intrigués par la présence d'un refuge d'élevage clandestin de chiens en plein milieu urbain. Cette baraque de fortune se trouve plus précisément au niveau de la cité Belhadaf Amar, sous le silence complice de ceux qui sont censés l'interdire par l'application de la loi. «Le plus étonnant est que ce phénomène est un danger potentiel pour la santé publique de par les maladies que véhiculent ces bêtes qui sont transportées également», déplorent des habitants qui se sont rapprochés de notre journal pour exprimer leur colère face à la passivité de toutes les parties concernées et censées veiller à l'application de toute réglementation en matière d'hygiène publique, nuisance sonore (aboiements répétés) et troubles de voisinage. Malheureusement, disent-ils, en dépit de plusieurs plaintes, les responsables concernés semblent fermer bizarrement les yeux sur des pratiques plus que prohibées. «Ces énergumènes nous empoisonnent la vie et les lieux sont devenus très sales, sans parler des odeurs nauséabondes», tonne un fonctionnaire retraité. Des parents d'écoliers, de leur côté, craignent que leurs enfants soient contaminés par ces animaux. «Une réalité navrante et qui prouve le degré d'indifférence et de laxisme de ceux qui sont chargés veiller sur le cadre de vie dans la ville», affirment-t ils.