Depuis l'arrestation des membres du bureau national menant à l'absence d'un communiqué national, la division dans les rangs des enseignants du primaire était apparente, hier, journée hebdomadaire de grève. En effet, ce mouvement, qui a commencé le 7 octobre dernier, a connu hier un suivi très mitigé. La cause : certains coordinateurs locaux ont pris la décision de geler toute action de protestation durant cette situation politique critique. D'autres ont choisi de poursuivre le mouvement malgré tout. Le conseil national a préféré rester dans cette option de division en attendant les vacances d'hiver, où une réunion de ses membres est prévue. D'après Maariche Abdelbaqi, membre de ce conseil national, ce suivi partiel de la grève était attendu. «La semaine dernière, nous nous sommes entendu à laisser les coordinateurs des wilayas libres de décider de leur démarche locale en attendant le déroulement du scrutin présidentiel et le début des vacances. Donc dans certaines wilayas, les enseignants n'ont pas débrayé et ont organisé les compositions du 1er trimestre, tandis que d'autres ils ont continué leur boycott», déclare-t-il avant de rassurer que la prochaine réunion devra unifier encore une fois les rangs des enseignants, notamment avec la publication d'un communiqué national où toutes les perspectives de ce mouvement seront mentionnées. Pour rappel, l'actuel ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a engagé son département dans une série de mesures et d'actions qui ne dépassent pas actuellement le statut de promesses. Des mesures qui sont appelées à changer avec la nomination d'un nouveau gouvernement. Toutefois, selon des sources, ce ministère aurait notifié les différentes directions de l'éducation du pays à assurer des cours de rattrapage la première semaine des vacances. Toutes nos tentatives de joindre le ministère de l'Education nationale pour confirmer ou infirmer cette information ont été vaines.
