Le ministère de l'Education nationale a rendu publics, hier, les résultats préliminaires du baccalauréat session 2010. Le département de Benbouzid a confirmé le taux de 61,23% donné par El Watan dans son édition d'hier. La promotion de bacheliers de la session de juin 2010 est composée de 212 555 admis dont 64,73% de filles et 35,27% de garçons. Les responsables du ministère de l'Education nationale rejettent en bloc les lectures négatives faites par certains pédagogues sur ce taux de réussite appréciable. Selon le ministère, cette promotion exceptionnelle de bacheliers, cette année, « est le pur produit de la réforme des cycles moyen et secondaire ». « Cette performance qualitative, explique le ministère, tire son essence des mutations profondes opérées graduellement à l'intérieur du système, notamment depuis 2003, année de mise en œuvre de la réforme de l'éducation. » A l'horizon 2015, il est attendu, note le communiqué du ministère, la formation d'une génération qui aura suivi entièrement les nouveaux programmes de la réforme, de la première année primaire à la terminale, soit la totalité du cursus de 12 années, avec des objectifs de réussite de 70%, formée de plus en plus au niveau des standards internationaux. Justifiant le taux de réussite de 61,23%, le ministère rappelle les dispositions particulières prises pour le rattrapage des cours non enseignés en raison des mouvements de grève. Des mesures ayant permis à 97% des établissements du secondaire de réaliser les programmes pédagogiques dans une proportion allant de 80 à 100% et à seulement 3% des lycées de réaliser les programmes dans une fourchette comprise entre 72 et 80%. « L'école algérienne s'est installée, de façon structurelle et durable, dans une dynamique de progrès. Les résultats positifs enregistrés, cette année, auraient pu l'être davantage n'étaient-ce les perturbations enregistrées durant trois mois », soutiennent les responsables du ministère, qui font remarquer que « des mesures déterminantes, propres à élever le niveau scolaire, ont été menées, à bras le corps, parfois même dans un climat empreint de tensions ». « Nul ne peut oublier la suppression des quotas de promotion d'un niveau scolaire à un autre et d'un cycle à un autre ainsi que la suppression du rachat et l'obligation de disposer d'une moyenne égale ou supérieure à 10/20 pour obtenir le passage. » Pour le département de Benbouzid, ces résultats sont ceux des élèves, de leurs parents et de leurs enseignants.
