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Si Larbi Abdou parle de l'embuscade de “Djebel Thameur” : Le chef du commando « Djamel » apporte son témoignage inédit
Publié dans El Watan le 08 - 07 - 2010

« J'ignorais quel était le sort de Amirouche et de Si Haouès dès lors que j'avais été capturé par les Français... Je pensais qu'ils avaient réussi à s'échapper... Par la suite, on m'avait informé que les soldats français avaient transporté le cadavre du colonel Amirouche à Aïn El Melh pour l'enterrer »
Larbi Abdou, âgé d'environ 70 ans, était le chef du commando « Djamel », inconnu aujourd'hui auprès des millions de jeunes soucieux de connaître le passé historique et héroïque de leur pays : l'Algérie ; ces jeunes étrangement mis à l'écart volontairement par ceux censés protéger les faits historiques de notre pays, durant la guerre de libération nationale. Notre pays vient de célébrer le 48e anniversaire de son indépendance, Si Larbi, l'une des figures historiques continue à raser les murs. Il avait été cité « miraculeusement » dans le témoignage du moudjahid Omar Ramdane (voir El-Watan du 19 mai 2010), une autre figure emblématique de la guerre de libération nationale. C'est grâce à ce clin d'œil de Si Omar Ramdane que nous avons réussi à trouver le chef du commando « Djamel ». Nous l'avons sollicité pour nous livrer quelques témoignages, uniquement pour apporter des vérités vécues par lui, lors de cette tragique embuscade tendue par les forces coloniales le 29 mars 1959 à Djebel Thameur, qui a coûté la vie à des valeureux martyrs parmi lesquels figurent les colonels Amirouche et Si Haouès. Notre interlocuteur dispose d'un certificat de reconnaissance signé par le président de la Fondation de la wilaya IV historique, en l'occurrence le colonel Youcef Khatib (Si Hassen, ndlr).
En effet, le chef du commando « Djamel » avait enregistré des témoignages l'année dernière, auprès de la Fondation du colonel de la wilaya IV historique Youcef Khatib, en présence d'anciens maquisards qui étaient aux côtés de Larbi Abdou quand, celui-ci, assumait la responsabilité d'abord au sein de la katiba Zoubiria et de la katiba Hassania, avant d'être désigné à la tête du commando « Djamel ». Alors qu'il était caporal-chef, instructeur dans l'armée française à la caserne de Boghar, il déserte, au début de l'année 1956, « ce nid » de l'armée coloniale pour rejoindre un groupe de moudjahidine dans lequel se trouvait Boulahrouf qu'il connaissait parfaitement. Boulahrouf avait facilité son intégration au sein de ce groupe de combattants de l'ALN. Il avait rallié ainsi les rangs de l'ALN avec arme, munitions et bagages. Il avait gravi tous les échelons au sein des rangs des katibates. Abdou Larbi avait la confiance du commandant M'hamed Bouguerra. Celui-ci le désigne à la tête de la katiba Zoubiria d'abord et ensuite le mute pour diriger la katiba Hassania.
Le commandant Mohamed Bounaâma l'aurait, par la suite, désigné à la tête du commando « Djamel », pour succéder à M'hamed Erraïs, tombé au champ d'honneur lors d'une mission. Si Larbi Abdou avait participé à une multitude d'opérations militaires contre l'ennemi. « Notre mission se limitait aux accrochages et aux embuscades pour faire subir des pertes dans les rangs de l'ennemi et récupérer les armes », nous déclare-t-il. Il porte, à ce jour, les séquelles des trois blessures sur différentes parties de son corps. Il ne veut pas s'étaler sur les tortures subies lors de ses séjours dans 7 prisons éparses de l'armée coloniale, avant l'indépendance. « J'ai souffert des tortures nous avoue-t-il, mais jamais je n'ai donné les noms et les refuges de mes compagnons ». « Je n'ai jamais opéré militairement dans la région de la wilaya de Tipasa », a-t-il tenu à préciser. Les zones des wilayas de Médéa, Tissemssilt et Aïn Defla étaient ses champs de batailles. Questionné par nos soins, le moudjahid, Abdou Larbi, nous relate avec une incroyable lucidité les détails de l'affaire Kobus. « La tête de Belhadj Djillali, qui travaillait avec l'armée coloniale et faisait souffrir les populations des douars, m'avait été ramenée par ses pairs, qui l'avaient assassiné, tandis que le commandant de la wilaya, Si Mohamed Bounaâma, m'a fait savoir, à travers un message, que si la mission que j'avais entreprise contre Kobus essuie un échec, je paierai cash l'échec », précise-t-il.
L'accrochage avec les Bellounis et le fait qu'il avait été soigné une seule fois par le docteur Youcef Khatib au maquis font partie de ses témoignages. Après ses révélations sur l'affaire Kobus, nous avons sollicité ce témoin privilégié encore vivant sur ce qui s'était passé le 29 mars 1956 à Djebel Thameur. « A la tête du commando « Djamel », j'avais reçu l'ordre de ma hiérarchie pour me diriger vers la wilaya VI, dit-il, vous savez, nous avons emprunté un très long chemin en cette période hivernale, avant d'atteindre notre destination. Notre parcours était ponctué par des accrochages et il fallait marcher surtout la nuit, pour ne pas être repérés par l'ennemi français et les harkis. Une fois arrivé à destination, j'ai repris le chemin tout seul, abandonnant mon commando qui se composait de 3 sections. Chaque section avait un effectif de 35 éléments, plus moi-même. mon adjoint s'appelait « Djillali le groupe », il y avait Omar Ramdane et 3 autres djounoud, en l'occurrence le ravitailleur, le coiffeur et l'agent de liaison, soit un effectif global du commando « Djamel » qui s'élevait à 111 maquisards. Comme cela m'avait été dicté, je suis parti sans mes éléments à la rencontre des colonels Amirouche, Si Haouès et le commandant Amar Driss.
Le lieu de rendez-vous ne se trouvait pas loin de Barika. Je me souviens des gigantesques rochers qui nous servaient d'abris. Nous sommes restés ensemble 3 jours, avant de nous déplacer vers un autre endroit désigné par la hiérarchie. Quand j'étais avec les colonels Amirouche et Si Haouès, nous nous sommes échangés des informations relatives sur la situation dans nos zones respectives, les effectifs et l'armement que nous détenons. J'ai discuté longuement avec les colonels Amirouche et Haouès, ainsi que le commandant Amar Driss, sans que nous nous connaissions auparavant, mais notre devoir nous imposait l'exécution des ordres de notre hiérarchie et consolidait notre solidarité enchaîne-t-il. Amirouche n'avait aucun poste radio, il disposait juste d'une carabine automatique pliante, d'un revolver et d'une paire de jumelles.
Amirouche m'a paru très brave, aimable, cultivé au même titre que Si Haouès et amar Driss durant ces journées de nos retrouvailles. Je me souviens très bien de cette 3e nuit, car on devait rallier notre destination, après avoir parcouru durant les 2 précédentes nuits des dizaines de kilomètres, avant d'arriver à notre lieu de rencontre prévu par notre hiérarchie. Nous ne pouvions pas effectuer un mouvement sans notre guide. L'agent de liaison, qui nous avait accompagnés les 2 précédentes nuits, s'était présenté chez nous en début de cette 3e soirée pour nous informer qu'il n'y avait pas de moyens (animaux, ndlr) pour se déplacer. Nous avions été surpris par cet impondérable qui n'était pas prévu dans notre plan de mouvement. Amirouche et Si Haouès utilisaient les ânes et les mulets pour se déplacer.
Le commandant Driss Amar, handicapé par une blessure au pied qui l'empêchait de marcher normalement, est devenu fou furieux à l'encontre de cet agent de liaison, qui avait chamboulé le programme de notre déplacement. Nous avons passé ces heures dans une atmosphère électrique. L'agent de liaison n'a pas fourni d'arguments convaincants. Il nous avait mis au pied du mur. Après les instants de colère, les colonels Amirouche et Si Haouès, Amar Driss et moi-même avions, par conséquent et à contrecœur, retardé d'une nuit notre déplacement comme le voulait l'agent de liaison. Amirouche était accompagné par ses éléments armés qui étaient au nombre de quatre, Amar Driss était entouré par 11 djounoud, Si Haouès et moi n'étions pas accompagnés. Nous avons alors pris le départ avec 24 h de retard. Nous ne disposions d'aucun moyen de communication avec l'extérieur. Comme je l'avais souligné avant, Amirouche n'avait pas de radio. Notre groupe composait de l'effectif que je viens de citer avançait en colonne dispersée. Les maquisards de l'ALN, stationnés à Djebel Thameur, avaient opéré un mouvement la nuit avant notre arrivée vers une autre direction, selon leur plan. C'est notre retard de 24h programmé par cet agent de liaison qui a tout perturbé.
A notre grand étonnement, les djounoud qui se trouvaient à la tête de notre groupe nous avaient alerté sur la présence des soldats français. Djebel Thameur s'est transformé soudain en un véritable enfer. Pris au piège dans l'embuscade, nous nous sommes organisés spontanément sur les hauteurs de la montagne. Nous avons utilisé notre armement. Nous nous sommes rendus compte ensuite de l'absence de nos combattants et de la présence impressionnante des soldats de l'armée française. Pourtant pendant 2 nuits, les choses avaient bien fonctionné pour nos déplacements. Jusqu'à aujourd'hui, je réalise que le commandant Driss avait bien raison de réagir furieusement contre cet agent de liaison, qui avait faussé le plan de notre déplacement. On devait rejoindre le PC pour notre sécurité, cela n'avait pas été le cas. J'ai toujours des doutes sur le rôle de cet agent de liaison et cet autre cavalier algérien barbu assis sur son cheval gris, vêtu d'un gilet qui était venu nous jeter regard silencieusement. J'ignorais le sort de mes compagnons.
Nous avons échappé à la mort. Ce cavalier algérien, âgé de plus d'une cinquantaine d'années, était bien protégé par les soldats français. J'avais commencé à reprendre mes esprits. J'étais blessé et ligoté. Un djoundi, qui avait accompagné Amirouche blessé au moment de l'accrochage, s'est trouvé allongé à côté de moi. Le commandant Driss blessé lui aussi une nouvelle fois avait immédiatement été récupéré par les soldats français. L'armée coloniale avait utilisé les moyens terrestres et aériens colossaux (hélicoptères et avions, ndlr) pour nous tirer dessus à l'arme automatique et nous arroser au napalm. Point de refuges ou de grottes pour échapper à l'enfer. L'armée coloniale française s'était très bien préparée pour nous tendre cette embuscade, car le nombre des soldats français et leurs engins qui nous entouraient étaient impressionnants. Nous n'avons pas bénéficié d'abris naturels comme d'habitude pour nous échapper.
Le feu et les flammes surgissaient de partout. Parmi l'effectif de l'armée coloniale, il y avait des engagés algériens qui agissaient sous les ordres de chefs militaires français. Blessé et allongé sur le sol, j'ai pu reconnaître 5 soldats arabes de Cherchell, et même certains soldats algériens que j'avais instruit à Boghar qui étaient parmi les militaires qui nous avaient attaqués. J'ignorais quel était le sort de Amirouche et de Si Haouès dès lors que j'avais été capturé par les français. Malgré mes blessures, j'avais subi les pires tortures pour dénoncer mes compagnons. Je pensais qu'ils avaient réussi à s'échapper aussi il fallait que je supporte les supplices. Par la suite, on m'avait informé que les soldats français avaient transporté le cadavre du colonel Amirouche à Aïn El Melh pour l'enterrer. Les soldats français avaient planté du grillage autour de sa tombe. Je me souviens de ce sous-lieutenant français qui avait été chargé de surveiller la tombe du colonel Amirouche.
A l'indépendance, l'armée française avaient ramené des engins et une niveleuse pour terrasser le terrain et raser leurs baraquements, y compris la tombe de Amirouche, pour ne pas laisser de traces. Ils ont détruit leur caserne avant de quitter l'Algérie. Selon mes informations que j'avais recueillies à cette époque, celui qui avait tué Amirouche est un harki de Sidi Ghilès (ex-Novi), engagé dans l'armée française. Il avait été promu au grade de sergent-chef, après cette opération. L'embuscade meurtrière aura duré de 5h du matin jusqu'à 14h environ. Les combattants de la wilaya IV, informés par la suite sur ce qui venait de se passer à Djebel Thameur, avaient préparé des plans pour tuer le harki qui avait assassiné Amirouche, dès qu'il retournerait chez lui en permission à Sidi-Ghilès. Vraisemblablement informé, le harki protégé par la France s'est sauvé et a quitté le pays. J'ignore dans quel département français est établi ce harki. Mais je tiens à vous confirmer que l'armée coloniale avait utilisé un grand nombre de soldats algériens engagés dans ses rangs pour nous faire passer des heures dans cet enfer de Djebel Thameur.
Le bilan de cette embuscade avait été communiqué. Blessé, prisonnier et jugé ensuite au tribunal militaire à Alger après que l'armée française m'ait finalement identifié, celle-ci s'est rendue compte que j'étais un déserteur. Voilà, ce que j'ai à vous dire sur cette embuscade de mars 1959 », conclut-il. Cet ancien responsable militaire de l'ALN qui côtoyait les grands révolutionnaires de notre pays vit dans l'anonymat et de surcroît dans des conditions sociales précaires. Le hasard a voulu, après moult démarches locales infructueuses (Cherchell et Tipasa, ndlr), que se soient ses compagnons d'armes, qui sont toujours en vie dans les wilayas de Médéa, Tissemssilt et Aïn Defla qui ont reconnu le sacrifice de cet autre combattant algérien authentique, en l'occurrence Si Larbi Abdou, le chef du commando « Djamel ». Une carte de retraite de haut cadre de la nation vient de lui être établie le 26 mai 2010. Cette carte n'a pris effet qu'à partir du 1er avril 2010. Abdou Larbi est né en réalité sur les hauteurs de Cherchell (Sidi Yahia).
L'administration coloniale l'avait inscrit étrangement sur l'état civil de Sidi Sémiane. Il avait d'abord intégré l'AMIA de Cherchell, grâce à l'intervention du commandant Bencherif. Abdou Larbi, le chef du commando « Djamel » avait travaillé en qualité de jardinier à l'AMIA de Cherchell durant 24 ans, jusqu'à sa retraite. Il vient enfin d'être reconnu comme étant un ancien membre de la direction politique durant la guerre de libération nationale. Le chef du commando « Djamel », qui s'était fondu au sein du peuple, vient de ressurgir pour rétablir les faits qu'il a vécus. Il vit avec ses 8 enfants dans un 2 pièces dans un quartier populaire, à la cité Taghirent. Il passe inaperçu en ville. Il se déplace de temps à autres chez ses anciens compagnons d'armes, pour apporter son témoignage sur des faits historiques. Avant de nous quitter, il nous lance ces paroles : « J'ai demandé à Si Hassen de retirer ces ouvrages écrits par un personnage qui ne relate pas les faits réels et les actions entreprises par la katiba Zoubiria, car notre jeunesse doit connaître la véritable histoire de notre révolution, la misère que nous a fait subir le colonialisme français, la souffrance du peuple algérien et les privations des vrais combattants algériens durant la lutte pour l'indépendance de notre pays, je peux rester encore 3 jours à parler sur ce sujet avec vous », conclut-il.


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