Les habitants de la cité EPLF de Bordj El Bahri et ceux de Brise Marine dénoncent « l‘insalubrité qui règne en maître des lieux ». Une situation due essentiellement à l'absence de niches pour les poubelles au niveau de certains bâtiments. La rue principale de toute la localité de Brise Marine est devenue « un dépotoir ». « Des particuliers n'hésitent pas à jeter leurs sachets d'ordures le long de cette rue », selon le témoignage de certains habitants de ce quartier. « Ma maison est à 4 m seulement d'une dune d'ordures. Mes enfants n'ont plus le droit de sortir, même pas sur le seuil de la maison », souligne un riverain d'une maison individuelle donnant sur cette rue. « Les habitants des logements EPLF se sont pris en charge en achetant des bacs à ordures et en organisant, eux-mêmes, et en imposant le respect des horaires de dépôt des poubelles, mais les autres immeubles ne sont pas concernés par cette organisation, d'où la nécessité de l'intervention des autorités locales pour faire régner l'ordre », explique-t-on également. A souligner, que selon les mêmes habitants, l'APC de Bordj El Bahri, a été à maintes fois saisie sur cette question. « Nous nous verrons dans l'obligation de recourir à la protestation pour faire valoir notre droit à l'hygiène, qui est ignorée par nos responsables » a-t-on menacé.
