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Farid le rockeur. Humoriste et comédien : « On fait appel aux artistes algériens uniquement pendant le Ramadhan »
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2010

Chanteur, ancien rockeur, co-producteur des années 1980, comédien et animateur, Farid le rockeur vient tout juste de camper un des rôles principaux dans le sitcom le branché de la télé. Dans cet entretien, l'artiste, quelque peu aguerri, ne mâche pas ses mots, pour expliquer sa disparition involontaire de sa volonté de la scène artistique algérienne.
Vous venez tout juste d'incarner un rôle important dans le sitcom intitulé le branché de la télévision qui passera sur le petit écran ce ramadhan...
Effectivement, nous venons tout juste de terminer le tournage du sitcom Le branché de la télévision réalisé par Kamel Benani. Le père de ce dernier, en l'occurrence, Abdelhamid Benani a écrit le scénario. Il s'agit d'un sitcom en douze parties de 25 minutes chacune. C'est un projet qui date de 17 ans. Pour rappel, le premier numéro a été réalisé en 1994. Fort heureusement, aujourd'hui, le projet a pu voir le jour. Comme l'indique son titre, le branché de la télévision lève le voile sur le quotidien d'un jeune algérien qui est H/24 collé en face de la télé. A force d'être scotché face à son poste, un diable sort de l'écran. Une amitié finira par se tisser entre les deux. C'est un film où la morale occupe une place de choix.
Quelle a été la durée du tournage ?
Le film a nécessité un mois et demi de tournage, dans une villa à Souidania. Les dernières séquences ont été tournées dans un hôtel à Staouéli. Le téléfilm est en plein montage. Je campe un des rôles principaux. J'incarne le branché de la télé et Hacène Benzerari joue le rôle du diable. D'autres noms d'artistes sont à retenir tels que Fadhéla, Rocky le trabendiste de Sétif, Djamel Bounab et le jeune Nadjib. Il s'agit d'un sitcom épicé, à la manière de la série américaine de Bill Crosby. Nous voulions réaliser de 20 à 30 épisodes mais à cause du budget, nous nous sommes limités à 12 génériques. Il est noter que je chante dans le générique dont la musique a été confiée au groupe Dzaïr.
Mis à part votre participation dans ce sitcom, vous vous êtes éclipsé, ces dernières années de la scène artistique...
Je suis toujours égal à moi-même (rires). J'ai d'autres projets, mais ailleurs. J'ai décidé de prendre du recul d'une ou de deux années, car franchement, en Algérie, il n' y a rien en matière de production. Par contre, à l'étranger, je suis sollicité. A titre d'exemple, des radios locales m'ont fait appel pour me produire à Dubai et aux Etats-Unis. J'ai également des propositions, émanant de grands réalisateurs internationaux. J'espère que la chance me sourira là-bas. Je ne veux plus faire du bricolage en Algérie. Je vise, désormais plus loin.
Vous portez un regard plutôt amer sur votre situation d'artiste...
Nous, les artistes, voulons travailler sur une longue durée. C'est malheureux que le comédien travaille uniquement durant le ramadhan. Nous en avons marre d'être sollicités occasionnellement. Pour ma part, je suis dégoûté. Je voudrais lancer un appel à la ministre de la culture afin qu'elle se penche sérieusement sur le statut de l'artiste. J'ai été contre le festival panafricain et de la manifestation de l'année de l'Algérie en France. On a débloqué des milliards pour ces deux événements. Sans prétention aucune avec cette faramineuse somme, Farid le rockeur aurait pu ramener le plus grand réalisateur d'Hollywood. En outre, il y a des producteurs et des boîtes de communication qui ont le privilège d'avoir des cachets incroyables.
Finalement, vous vous sentez à l'aise dans quel rôle ?
J'ai trente années d'expérience. Je suis animateur, producteur, ancien chanteur. J'ai transité par la radio El Bahdja où j'ai fait de belles émissions. J'ai été formé par les gens de la chaîne III. J'ai commencé ma carrière dans les années 1980 en faisant des jingles à la radio. Je fais de la chanson depuis 20 ans. Je suis à l'aise dans la production. Je me sens à l'aise dans la comédie, dans la production et dans l'organisation de spectacles. J'ai même proposé un projet au ministère de la culture pour l'organisation des nuits du blues en Algérie...mais en vain. Si on me donne les moyens en Algérie, je ferais des miracles, mais ce soient les clans qui nous ont tués. C'est ce qui explique que ce soient les mêmes personnes qui passent à la télévision.
Quels sont vos projets à court terme ?
Je respecte la nation algérienne. Je suis en train de préparer un one-man-show. Nous sommes en pleine répétition. Cela va me coûter entre six mois et une année de répétitions en Algérie. Ensuite, j'irai faire une tournée en Algérie, au Maroc et en France. J'ai des proposition de la part de tourneurs français. J'ai l'intention de faire venir en Algérie, l'artiste Rachid Bahri. C'est également un projet qui date des années 2000.


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