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Sauver l'écosystème mondial
Publié dans El Watan le 16 - 08 - 2010

Un tiers du Pakistan est sous les eaux depuis trois semaines, 20 millions de personnes sont touchées, soit un Pakistanais sur dix, 6 millions de sinistrés et 1600 morts. C'est la pire catastrophe naturelle qui a affecté ce pays depuis sa création en 1947. 1600 morts aussi dans le centre de la Chine après la chute de pluies diluviennes qui ont formé des torrents de boue dévastateurs. On estime à 500 le nombre de personnes disparues. Inondations encore au Niger, l'un des pays les plus pauvres de la planète, où on a dénombré 70 000 sinistrés. La tendance est à l'accalmie, mais on craint une augmentation des victimes avec les épidémies, le manque d'eau, de nourriture et de soins. La communauté internationale se mobilise à travers les organisations humanitaires et les agences de l'ONU. On est cependant loin de celle qui a suivi le tsunami qui a ravagé les côtes de l'océan Indien en décembre 2004 et où se trouvaient en vacances des milliers de touristes occidentaux. Fortes précipitations, inondations et flots en furie, également aux USA, en Europe centrale et dans le sud-est de la France. Après un bref répit, Moscou renoue avec le smog. 800 000 ha de forêts ont déjà brûlé en Russie et les incendies de tourbières, souterrains ne s'éteindront qu'à l'hiver prochain. A 500 km à l'est de la capitale, les flammes s'approchent dangereusement de Sarov, la place forte de l'atome de l'ex-URSS. On lutte aussi contre les flammes au Portugal qui a essuyé une canicule sans précédent. La nature se venge-t-elle des mauvais traitements que lui fait subir l'homme ?
C'est du moins l'impression que donne l'actualité internationale dominée par ces catastrophes qui touchent simultanément plusieurs régions de la planète et où la mondialisation de l'information accentue l'illusion d'un concours de circonstance qui n'est pas le fait du hasard. C'est aussi ce que soutiennent fermement la majorité des écologistes pour qui la planète est bel et bien déréglée par la faute de l'homme et que l'humanité commence seulement à en subir les effets les plus minimes. Ils ne peuvent en effet que s'amplifier. Les scientifiques, qui se gardent de faire dans l'alarmisme, affirment que la fréquence et l'intensité des phénomènes climatologiques, fortes pluies et températures anormalement élevées, sont en effet exceptionnelles mais que la Terre a connu des épisodes semblables au cours de son histoire vieille de 4,5 milliards d'années. Ils ne disconviennent pas que l'homme soit toutefois responsable de l'accélération de ces phénomènes naturels. Les échecs successifs des décideurs pour un accord mondial contre le réchauffement climatique accentue ces craintes d'un avenir cataclysmique. Les pays, pauvres et riches, leurs dirigeants particulièrement, ne sont pas près de transcender les intérêts nationaux qui se fondent souvent avec des intérêts de personnes ou de groupes pour sauver l'écosystème mondial. Hier encore, dans la Chine en pleine croissance polluante ou au Pakistan miné par la pauvreté et l'islamisme, les autorités ont mis à profit la providentielle couverture médiatique apportée avec la mousson pour se mettre en valeur.

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