Deux ans de prison pour agression dans les services de santé à El Tarf Deux individus ont été arrêtés et immédiatement écroués hier, a annoncé la cellule de communication de la DGSN d'El Tarf. Ils sont accusés d'«agression et d'insultes à l'égard du personnel médical», l'un à l'hôpital d'El Tarf et l'autre à l'hôpital d'El Kala. Les policiers se sont rendus immédiatement sur les lieux, précise le communiqué, en réponse aux médecins des urgences médicales victimes d'actes de violence des deux agresseurs. Ces derniers ont été arrêtés sur les lieux et présentés devant les procureurs d'El Tarf et d'El Kala. Accusés d'agression et d'insultes, ils ont été écroués et condamnés à deux ans de prison ferme et 100 000 DA d'amende. Les hôpitaux ont de plus déposé plainte pour agression sur employé pendant l'exercice de ses fonctions. L'auteur du crime à Beni Mileuk arrêté Les familles de la région ouest de la wilaya de Tipasa ont été ébranlées par un crime crapuleux, qui vient d'avoir lieu en ce début du mois de juillet 2020. Alors qu'un avis de recherche a été publié sur les réseaux sociaux par les proches d'une femme trentenaire qui réside à Sidi Ghilès, le cadavre d'une jeune femme a été découvert le vendredi 10 juillet dans une forêt de la commune rurale lointaine, située à l'extrémité sud-ouest de la wilaya de Tipasa. Le cadavre a été évacué et transporté vers la structure sanitaire par les éléments de la Protection civile. Le corps de la femme a été lacéré à l'arme blanche. L'autopsie du corps de la victime a permis d'autres révélations. Les éléments de la gendarmerie nationale ont aussitôt entamé l'enquête à la suite de l'exploitation judicieuse des informations. Finalement, l'auteur du crime a été arrêté. Il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années. Il avait décidé de mettre fin à la vie de la jeune femme qu'il connaissait et avec laquelle il entretenait des relations intimes. Son plan machiavélique et macabre a fonctionné. L'auteur du crime, marié, père et grand-père, voulait étouffer le scandale. Il n'a pas trouvé mieux que d'assassiner la pauvre femme qui l'accompagnait dans son véhicule. Ces violences faites aux femmes prennent des proportions trop inquiétantes en Algérie ces dernières années. Malheureusement, de nombreux cas de féminicide ne sont pas médiatisés. Flambée de nouveaux cas de Covid-19 à Melbourne malgré le reconfinement Melbourne, deuxième ville d'Australie, a fait état hier de plus de 400 nouveaux cas de coronavirus, un record depuis la fin mars, en dépit du reconfinement décidé il y a plus d'une semaine. Les autorités de l'Etat du Victoria (sud-est), dont Melbourne est la capitale, ont fait état de 423 nouveaux cas dans la métropole de cinq millions d'habitants, et de cinq autres dans les zones rurales de l'Etat. Le total journalier dans l'Etat est supérieur à tous les chiffres quotidiens annoncés pour l'ensemble du pays depuis la fin mars. «Nous n'avons pas surmonté la crise, au contraire», a déclaré le responsable de la Santé dans l'Etat du Victoria, Brett Sutton. Alors que l'immense île était plutôt parvenue à maîtriser auparavant l'épidémie, Melbourne connaît depuis mi-juin une résurgence de cas. Cette nouvelle vague a été imputée à des manquements aux règles dans les hôtels, où les voyageurs revenant de l'étranger effectuaient leur quarantaine. Taïwan : bagarres et bombes à eau au Parlement après un débat houleux Si vous trouviez notre APN agitée, sachez que ce n'est rien comparé au Parlement taïwanais. Un débat houleux s'est terminé hier par des bagarres. Pour la troisième fois en quinze jours, les députés ont offert un bien triste spectacle, certains élus allant même jusqu'à lancer des bombes à eau sur leurs opposants. Le Parlement taïwanais est connu pour se lancer parfois physiquement dans les débats, et les bagarres ont particulièrement repris ces deux dernières semaines autour de la nomination du futur chef de l'agence chargée de contrôler les différents organes du gouvernement. On a pu ainsi voir un député du Parti démocrate progressiste (DPP, au pouvoir) envoyer un coup de poing à un collègue du Kuomintang (KMT, opposition). Et un peu plus tard, des députés du KMT ont commencé à attaquer ceux du DPP à coups de bombes à eau, les forçant à se protéger avec des imperméables en plastique et de grands panneaux en carton.
