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Conférence-débat DU NDI
La représentation des femmes en politique
Publié dans El Watan le 06 - 04 - 2005

Quelle est la part de la femme dans les institutions, les partis politiques ? Ont-elles accès aux instances décisionnelles de notre pays ? Oui, mais à des proportions réduites et au prix de grands labeurs, est-il relevé lors d'une conférence-débat à la fondation Friedrich Ebert.
Pourtant, l'arsenal juridique algérien prévoit l'égalité entre l'homme et la femme et le libre accès pour cette dernière à des postes de responsabilité. Mais force est de constater que la théorie est loin d'être appliquée sur le terrain et que de nombreuses barrières demeurent. Pour acquérir cet affranchissement, tel que le stipulera Me Benbraham, il convient d'appuyer cette assise féminine dans différents domaines. Et c'est pour en discuter et trouver un plan d'action que des travaux ont été ouverts à la fondation Friedrich Ebert à Alger. A l'initiative de l'Institut national démocratique pour les affaires internationales en Algérie (NDI), la conférence-débat s'est tenue avec la participation de Me Nadia Aït Zaï, directrice du Centre de l'information et de la documentation des droits de l'enfant et de la femme (CIDDEF) et membre du Collectif Maghreb Egalité, Me Samia Moualfi, députée à l'Assemblée populaire nationale (APN), Me Kahiana Bouagache, élue à l'Assemblée populaire communale (APC) de Tizi Ouzou, ainsi que Julie Page Denham, directrice du NDI. Un rappel des instruments juridiques en faveur du libre accès de la femme en politique a été énoncé par Me Aït Zaï, tout en relevant que si l'égalité existe en la matière, aucun dispositif n'est mis en place pour permettre à la femme d'y accéder. On compte 6,2% d'élus nationaux femmes dans les deux chambres du Parlement. Dans les assemblées locales, les chiffres sont encore plus insignifiants. Pour ramener à un juste équilibre la participation de la femme en politique, différents moyens existent, même s'ils ne font pas l'unanimité : le système de quotas et le système de la parité. Ces mesures « discriminatoires », mais positives, visent à enrayer les inégalités. Inégalité dans l'accès aux instances politiques, mais également au monde du travail ou à la formation professionnelle. Des exemples édifiants seront présentés à l'assistance, comme celui du Rwanda qui connaît le plus fort taux de participation féminine dans les instances politiques. Avant même la Suède qui est pourtant un exemple en la matière. Ainsi, le Rwanda, par une mobilisation en réseau, a permis la représentativité féminine de l'ordre de 30%. La Jordanie, de façon innovante, a octroyé des postes importants à des femmes désignées par la famille royale. Même si aucun texte législatif n'est venu promouvoir la femme dans l'action politique, du moins cela a-t-il été entrepris directement par la famille royale. Car « il n'existe pas de système démocratique parfait ou d'exemple démocratique. L'objectif n'est pas de faire du copier-coller, mais de trouver les voies propres à chaque Etat à se démocratiser », explique Julie Page Denham. La Tunisie compte, de son côté, une grande participation féminine dans l'activité politique du pays. 25% des magistrats sont des femmes, 15% des conseillers locaux... La Tunisie se place au 27e rang mondial. Les moyens proposés sont simples mais discutables : le quota n'a pas connu un franc succès dans les pays industrialisés. Au nom du principe de non-discrimination, il a été rejeté par le Conseil constitutionnel français. Et Me Aït Zaï redoute que le scénario ne se répète en Algérie puisque la Constitution algérienne instaure également le principe de non-discrimination. Peut-être conviendrait-il de se pencher sur le système de la parité, qui a fait ses preuves en Belgique, au Maroc et actuellement en France, est-il proposé lors du débat. Un système incitatif, mais accompagné de sanctions s'il n'est pas appliqué.

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