Les habitants de Mouhous, dans la commune de Bordj El Kiffan, déplorent le manque d'équipements publics dans leur quartier, qui existe pourtant depuis fort longtemps. D'après eux, l'éclairage public est inexistant dans certaines venelles du lotissement, «les lampes grillées ne sont jamais changées rapidement. Certains espaces du quartier restent dans le noir pendant plusieurs semaines, car les ampoules grillées ne sont pas remplacées en temps opportun», déplorent des habitants de la localité. Quant à l'état des routes, ces dernières sont ponctuées par des dos-d'âne et des ralentisseurs qui entravent la fluidité de la circulation. S'ajoutent à cela les excavations et les nids de poule qui ponctuent tout le réseau routier du lotissement. «Les services de l'APC sont pratiquement absents, ils ne se manifestent jamais pour réparer le réseau routier qui se trouve dans piteux état», confient-ils. Les habitants affirment par ailleurs que lieu dans lequel ils vivent est dépourvu d'espaces verts et d'aires de jeu pour leurs enfants. «Notre quartier est situé dans le périmètre du chef-lieu, c'est-à-dire que nous sommes presque au centre-ville. Cependant, aucun aménagement n'a été réalisé pour agrémenter le quotidien des habitants, tels que les jardins publics, les aires de jeu ou les stades de proximité», soutiennent-ils. Outre ces problèmes, la cité manque de toutes les commodités devant offrir aux habitants un cadre de vie décent, à l'instar d'une maison de jeunes, un centre culturel ou un bureau de poste. Aussi, l'insalubrité qui règne dans les venelles et artères du quartier renseigne sur le travail du service de la voirie de l'APC, qui est aléatoire. «Outre l'insalubrité qui caractérise notre lieu d'habitation, le travail d'élagage qui incombe à l'APC n'est pas fait périodiquement et les gravats ne sont pas enlevés par les services concernés», concluent-ils.