Les automobilistes empruntant la pénétrante autoroutière de Béjaïa auront remarqué depuis quelques semaines, voire quelques mois, le glissement survenu sur la chaussée à hauteur de Taharacht, vers la sortie nord de la ville d'Akbou, à 10 kilomètres de la fin de la pénétrante, précisément au village Gribou, relevant de la commune d'Amalou. Après avoir fermé le périmètre à la circulation en rétrécissant la voie, les autorités ont lancé des travaux de confortement pour traiter le problème, apprenons-nous sur la page facebook de la cellule de communication de la wilaya. Le problème survient comme l'un des premiers points noirs de ce bout d'autoroute qui, jusque-là, n'a pas montré de malfaçons notables depuis son inauguration il y a quatre ans. Il faut rappeler que c'est ce tronçon, de 42 kilomètres, Ahnif-Akbou qui a été le tout premier a avoir été inauguré, en mars 2017, par l'ancien ministre des travaux publics Boudjemaa Talai, avant que ne soient réceptionnés les deux autres tronçons. A deux pas de ce point noir, la chaussée a bougé aussi sur l'autre voie, allant vers Alger, à proximité de la bretelle allant vers la ville d'Akbou, où la circulation devient dangereuse. Ces glissements de terrain, sous l'asphalte, surviennent après quatre ans donc de la mise en service et pose la question de l'efficacité des études faites au préalable et celle de la qualité des travaux effectués. Les travaux de confortement sont pris en charge par une entreprise engagée par le groupement sino-algérien CRCC/SAPTA. Le chantier consiste en des sondages avec introduction de pieux sur 34 endroits du sol et injection de coulées de ciment sur une profondeur de 14 mètres. Le même procédé a été adopté à un autre endroit de la pénétrante autoroutière, avec la réalisation de 36 autres pieux. A concurrence d'un pieu par jour, le chantier risque de prendre encore quelques jours, même si l'entreprise réalisatrice donne le délai maximal de deux semaines. Advertisements