La lutte contre l'immigration clandestine se poursuit inlassablement et il n'est pas un jour qui passe sans que l'on assiste à l'arrestation de clandestins africains dans les rues d'Oran. Cependant, la palme revient au quartier de l'USTO où les interpellations se multiplient. Ainsi et pour le dernier trimestre, ce sont pas moins de 53 arrestations qui ont été effectuées par les gendarmes dans 46 affaires traitées par leurs services. 9 Marocains, 6 Nigériens, 2 Sénégalais, 29 Maliens, 2 Béninois et 5 Angolais figurent parmi les personnes appréhendées. 51 Africains ont été mis sous mandat de dépôt alors que deux d'entre eux ont été remis en liberté provisoire. Cette prédilection pour l'USTO s'expliquerait, selon les connaisseurs du dossier, par la présence de l'université qui abrite un grand nombre d'étudiants de différentes nationalités. Cette proximité voudrait aussi que les clandestins qui débarquent à Oran transitent par ces étudiants pour un coup de main ou des renseignements.
