Avec plus de 750 000 habitants, Annaba ne semble toujours pas disposer à remettre en cause sa forte disparité entre sa bordure littorale longue de 12 km très urbanisée et son arrière-pays moins peuplé à vocation agricole. Ces dernières années, elle tente de recouvrer plus que jamais sa véritable identité économique avec son port, son réseau routier et ferroviaire, son aéroport international et son important réseau de communication. La wilaya ne renie pas ses 3 zones industrielles Pont Bouchet, Meboudja et Berrahal, ses ZAC, ZET et son marché d'intérêt national et se préoccupe davantage de ses 12 communes et ses de 6 daïras. En présidant la rencontre CNEP- promoteurs immobiliers, le wali de Annaba annonce que la nouvelle approche des affaires économiques locales est engagée. Celle-ci s'appuie sur des principes prioritaires dont celui du respect des compétences. Cette approche porte sur des actions ciblées à double objectif : améliorer les conditions de vie des citoyens et agir efficacement sur la création de l'emploi. Ces actions verront la convergence vers un même objectif des compétences dans l'aménagement du territoire, la qualité de vie et l'appréciation des nouvelles donnes économiques qu'est la création d'emplois. Le tissu industriel local ne générant pas suffisamment d'emplois nouveaux, la wilaya se prépare à mobiliser des moyens importants à la mesure de l'ambition de ce volet essentiel au plan socioéconomique. Ansej, CNAC, ANEM, CCI Seybouse, ANDI, toutes ces institutions ont été sensibilisées. Dans cette course effrénée pour le développement économique local, la Chambre d'agriculture ne paraît pas être partie prenante. Elle est apparemment loin des difficultés auxquelles sont confrontés les agriculteurs. Dans leurs démarches pour acquérir du matériel agricole avec l'aide financière accordée dans le cadre du FNDRA, ces agriculteurs sont confrontés à l'obligation de dépôt d'une hypothèque qui leur aurait été faite par la CRMA.
