Orientation des nouveaux bacheliers: la période du 19 au 23 août réservée aux cas particuliers    CHAN 2024: la sélection algérienne achève sa préparation avant le Niger    Mansouri réitère l'engagement de l'Algérie à soutenir les efforts de la SADC    Ghaza: l'entité sioniste mène "une campagne de famine délibérée"    El-Qods occupée: des colons prennent d'assaut la mosquée d'Al-Aqsa    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach: Merad rend visite aux familles des victimes à Biskra, Ouled Djellal, Barika et Khenchela pour présenter les condoléances    Plus de 100 000 personnes déplacées    Violences et crimes de guerre contre les Alaouites    Un financement de 200 millions DA pour la réhabilitation des foggaras    Premier League : une enquête ouverte après les injures racistes sur le Ghanéen Antoine Semenyo    CHAN-2024 Le Madagascar qualifié pour les quarts de finale    Ligue 1 : JSK-USMA, MCA-CRB reportés    Régulation du commerce extérieur ne signifie pas « autorisations administratives »    La Chine cible deux banques de l'UE en représailles aux sanctions liées à la Russie    Un bébé de 21 mois décède dans un parc de loisirs après avoir été fauché par un train de jeux    Dix jours sans eau, un scandale !    Une femme sauvée in extremis d'une mort certaine après avoir été fauchée par une voiture    El Ksour, un joyau millénaire qui défie le temps    Denzel Washington dans le dernier film de Spike Lee    La comédienne Nouria, de la scène à l'éternité    Tremblement de terre dans la wilaya de Tébessa : pas de dégâts enregistrés    Para-judo: l'Algérie participe avec cinq athlètes au Grand Prix du Caire-2025    Football: Mise en place d'une filiale de Sonatrach pour l'exploitation du stade "Ali La Pointe" de Douera    Chute d'un bus dans Oued El Harrach: le ministre de l'Intérieur présente ses condoléances aux familles des victimes    Guerre de libération nationale: le chahid Mokhtar Kritli, un exemple de sacrifice pour la patrie    Hydrocarbures: signature de deux conventions d'études entre Alnaft et Occidental    CHAN 2024: premier entraînement de la sélection algérienne à Nairobi    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach: le Premier ministre au chevet des blessés à l'hôpital Salim Zemirli    Chute d'un bus dans l'Oued El-Harrach: l'Algérie reçoit les condoléances de l'Ukraine    Chute d'un bus à Oued El Harrach: l'ANIRA décide la suspension de quatre établissements exploitant le service de communication audiovisuelle    Le président de la République décrète un deuil national d'un jour    Le plan d'urgence et de secours a été d'une efficacité totale    Quelle est la situation de la coopération Algérie/Italie ?    Décès du réalisateur Nourredine Benamar    Le président du HCI tient au Caire des discussions avec le SG de la Commission internationale des Miracles scientifiques dans le Coran et la Sunna    L'UIPA souligne l'importance du rôle des jeunes    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Sahara Occidental occupé : Les enfants sahraouis engagés dans les « pires formes » de travail dans les territoires occupés
Publié dans El Watan le 31 - 03 - 2021

Les enfants du Sahara occidental sont engagés dans les » pires formes » de travail des mineurs dans les territoires occupés, a indiqué le département d'Etat américain, pointant du doigt le Maroc qui persiste dans sa surveillance excessive des personnes soutenant le droit des Sahraouis à l'autodétermination.
Les lois relatives à l'âge minimum d'admission des enfants au travail, (en vigueur en Maroc et imposées au Sahara occidental occupé) « ne respectent pas les normes internationales et les programmes gouvernementaux qui ciblent le travail des enfants n'ont pas pleinement résolu le problème », relève le rapport 2020 du Département d'Etat sur la situation des droits de l'homme dans le monde, rendu public mardi à Washington.
Le document souligne que « les enfants du Sahara occidental sont engagés dans les pires formes de travail, y compris dans l'agriculture et le travail domestique forcé ».
Sur un autre chapitre, celui de la liberté dÆexpression, le département d'Etat rappelle que le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de lÆhomme (HCDH) « demeure préoccupé par les informations faisant état d'une surveillance excessive des défenseurs des droits de lÆhomme et des journalistes au Sahara occidental ». EN 2020, le HCDH a « continué de recevoir des informations faisant état de harcèlement et d'arrestations arbitraires de journalistes, blogueurs et défenseurs des droits de l'homme couvrant des violations des droits de l'homme » dans les territoires occupés ».
Le rapport note que les deux ONG, Amnesty International et Human Right Watch (HRW), ont mis en lumière des dizaines de cas dans lesquels la liberté d'expression était restreinte.
Amnesty a fait état de restrictions arbitraires persistantes sur le droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques, en particulier des personnes soutenant le droit du peuple du Sahara occidental à lÆautodétermination.
La même ONG, a rapporté que les autorités marocaines rejetaient régulièrement les demandes d'enregistrement des groupes de défense des droits humains sahraouis. Le 2 janvier, les autorités marocaines ont empêché des représentants d'ONG sahraouies de célébrer la réception par la militante Aminatou Haidar du prix Right Livelihood Award 2019, rappelle le département d'Antony Blinken.
Les autorités ont refusé aux militants l'accès aux lieux et ont forcé toutes les personnes présentes à quitter le siège de l'Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l'homme commises par les autorités marocaines à Laayoune occupée. == Des conditions de détention inhabituellement dures == S'agissant des conditions carcérales, le rapport qui s'appuie sur les témoignages de certains militants des droits de l'homme, affirme que « l'administration pénitentiaire réservait un traitement plus sévère notamment aux personnes soutenant l'indépendance du Sahara occidental ».
Citant des familles de détenus sahraouis, le département d'Etat affirme que ces prisonniers ont confrontées à « des conditions de détention inhabituellement dures ».
Selon le Centre Robert Kennedy, pour les droits de l'homme, au 15 mai, le journaliste et militant sahraoui Mohamed al-Bambary était détenu avec 45 autres prisonniers dans une cellule exiguë. Il est rapporté aussi que les autorités de l'occupation ont refusé le droit de visite dans certains cas.
Le rapport américain, constate également que « la prison locale de Dakhla (occupée) restait surpeuplée et insuffisamment équipée pour offrir des conditions de vie appropriées aux détenus ».
Le SG de l'ONU dans son rapport de septembre sur le Sahara occidental, a indiqué que le HCDH avait reçu des informations faisant état de violations des droits de l'homme perpétrées par des responsables gouvernementaux marocains contre des Sahraouis.
Les organisations internationales et locales de défense des droits de l'homme (au Sahara occidental) ont affirmé que les autorités avaient rejeté de nombreuses plaintes pour abus et se sont uniquement appuyées sur les déclarations de la police.
Les responsables gouvernementaux n'ont généralement pas fourni d'informations sur l'issue des plaintes, déplore le département d'Etat.
Selon des médias et des militants des droits de l'homme, les résultats des procès en lien notamment avec l'autodétermination du Sahara occidental, « paraissaient parfois prédéterminés ».
Tel a été le cas dans le simulacre de procès des 23 Sahraouis arrêtés lors du démantèlement brutal du camp de Gdeim Izik en 2010.
A ce sujet, le rapport du Département d'Etat, rappelle que HRW a fait part, le 9 novembre, de ses « inquiétudes quant au fait qu'un verdict antérieur (de l'année 2013) ait été rendu sur la base d'informations obtenues sous la torture ».
Des ONG, comme Amnesty International et des organisations sahraouies, ont affirmé que le gouvernement marocain avait emprisonné des personnes pour des activités ou des convictions politiques sous couvert d'accusations criminelles.
Le rapport annuel de HRW soulignait que « les autorités ont continué à cibler, poursuivre, emprisonner et harceler de manière sélective les voix critiques, et appliquer diverses lois répressives, notamment relatives aux libertés individuelles », souligne le département d'Etat.
Aussi, ajoute le même rapport, les autorités marocaines se sont introduites aux domiciles sans autorisation judiciaire, ont employé des informateurs et ont surveillé, sans procédure légale, les mouvements personnels et les communications privées – y compris les courriels, messagerie texte ou autres communications numériques. Les Sahraouis, sont la cible privilégiée de ces pratiques.
Se référant aux diverses ONG, le département d'Etat rapporte que « le gouvernement a fréquemment piraté les comptes de médias sociaux de journalistes et de blogueurs sahraouis ».
Advertisements


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.